Lorsqu’on m’a demandé si je pouvais donner mon témoignage,
il m’a semblé que j’avais tellement de choses à raconter que je n’ai pas
hésité. Mais par où commencer ? Là était la question.
« Dieu est Amour » est une phrase que j’ai entendue et dite
souvent depuis le début de mon cheminement. J’avais toutefois de la difficulté
à la dire et je ne la disais pas toujours avec mon cœur. Je la croyais
importante et vraie, mais tout simplement je n’étais pas en position
d’accueillir l’Amour du Seigneur parce que j’étais trop blessée et ne pouvais
faire confiance même à Lui.
D’aussi loin que je me souvienne de mon enfance, je sais que
mes parents m’aimaient même s’ils ne me disaient pas les mots « je t’aime »
accompagnés de gestes tendres (me prendre dans leurs bras, me bercer ou autre)
que j’ai longtemps espérés et qui ne se sont pas produits… du moins, comme je
le voulais. Un jour de septembre dernier, lors de mon séjour en
christothérapie, Dieu est venu me montrer à quel point mes parents et Lui
m’aimaient.
Le Seigneur a posé sur moi son regard d’Amour, de Tendresse
et de Miséricorde. Depuis ce jour, ma vie est transformée. Pendant des années,
je me sentais comme la non-aimée et la non-aimable. J’avais de la difficulté à
croire que l’on pouvait m’aimer. La première fois qu’une amie m’a dit : «je
t’aime », j’en étais chavirée et j’ai beaucoup pleuré. Des mots jamais entendus
auparavant et que je ne croyais pas. Je ne m’aimais pas beaucoup et je ne
m’acceptais pas à tous les points de vue. Quand on me disait ces mots, cela
résonnait faux au-dedans de moi. J’étais fermée à l’amour. Que de pardons
j’avais refusé de m’accorder !
Le Seigneur m’a fait cette grâce. Quel soulagement ! Le
Seigneur m’a fait entrer dans un processus d’acceptation de moi-même.
Aujourd’hui, je suis capable de dire : « Seigneur Jésus, tu as fait de moi une
merveille, je suis ta fille bien-aimée, je suis belle, je m’aime et je
m’accepte telle que je suis; et je te rends grâce pour la merveille que je suis
».
Pour moi, c’est tellement extraordinaire ce que Dieu a fait
et fait encore aujourd’hui, au quotidien. Je suis l’argile dans les mains du
potier et, pour tout l’or au monde, je ne retournerais pas en arrière. J’avais
de la difficulté à ouvrir les bras pour accueillir l’amour de mes frères et
sœurs en Jésus. J’ai longtemps fui les gens pour éviter d’avoir mal, croyant me
protéger, mais le Seigneur m’a fait réaliser tout ce que je perdais et le peu
que j’y gagnais. Je donnais la main aux gens, une accolade quand je connaissais
un peu plus la personne. Je n’osais pas faire les premiers pas, mais maintenant
tout cela a changé. Si je ne vais pas voir les gens que je connais pour les
saluer, je ne suis pas en paix.
Maintenant, je prends les devants pour aller voir les gens,
moi qui les ai fuis pendant de si longues années.
Ma vie a été transformée pour le mieux. Je me laisse aimer
et j’accueille cet amour, les bras grand ouverts. En m’aimant et m’acceptant,
j’aime les autres d’une façon différente, sincère, vraie et profonde. Dieu m’a
montré à quel point chaque personne est importante à ses yeux et qu’elles
peuvent nous apporter énormément. Aimer et être aimé des autres et de Dieu et
l’accepter, cela a changé ma vie et ma façon de la voir, de la percevoir. Je la
vis d’une manière radicalement nouvelle.
Quand nous refusons l’amour, nous refusons aussi la vie.
Nous sommes habités par la mort pourtant ce n’est pas ce que Dieu veut pour
nous. Il a tant à nous donner : paix, joie, amour, tendresse, bonheur, grâces
et bénédictions, et cela sans limite. Nous n’avons qu’à puiser à la source
d’Eau Vive. Nous n’avons qu’à donner notre oui et tout change. Me laisser aimer
est pour moi grandiose. Nous sommes tous ses enfants. Il nous aime et veut que
nous ne manquions de rien.
Maintenant, je peux en toute liberté lui dire : « Béni
sois-tu, Seigneur, pour la merveille que je suis et pour les merveilles que tu
fais pour moi ! »
Sylvie Bourget , Sherbrooke
Je suis à Ebolowa, au sud du pays. Un vendredi matin, je me
lève pour apprêter la journée. Avant de partir au travail, je découvre que des
voleurs ont ouvert la maison, la nuit, et ont pris la télé. J’ai crié fort : «
Mon Dieu ! Mon Dieu ! Tu es où ? Cet écran que tu m’as donné n’y est plus, mais
je sais bien que cet appareil, c’est toi qui me l’a donné. Je n’ai pas fait de
calculs ou économisé avant de l’acheter, mais mon Seigneur, je sais que ce
n’est pas perdu ». Pendant ce temps, j’avais la paix dans mon cœur.
48 heures plus tard, un voisin vient me voir et me pose la
question : « As-tu la facture ? » J’ai répondu : « Oui ». Il me fait comprendre
que quelqu’un est venu lui dire qu’il avait vu un monsieur acheter un écran.
Nous sommes descendus au lieu de la transaction avec la
force de l’ordre. Et là, je me trouvais face à mon écran. J’ai dit : « Merci
Seigneur ! » J’ai présenté le reçu, ils ont pris le voleur et l’appareil pour
rentrer au bureau de la police. Je me suis expliquée. Le commandant m’a demandé
de formuler la plainte, mais je n’ai pas trouvé cela important car l’important
pour moi, c’était mon écran.
J’ai pris mon écran et suis rentrée chez moi en louant le
Seigneur de nouveau. Dans mon quartier, beaucoup de gens me disent sorcière ;
mais je leur fais comprendre que je suis amoureuse du Seigneur Jésus Christ.
Amen !
Marie Derboise Ngo Ndom, Cameroun
À la suite de mon divorce, je n’avais pas vu ma fille,
devenue témoin de Jéhovah depuis douze ans. Il y a un an, lors d’une
confession, je partageais à un prêtre ma souffrance devant cette séparation. Il
m’a répondu : « Vous ne savez pas la chance que vous avez de pouvoir souffrir
pour votre fille. Le plus important n’est pas que vous la revoyiez, mais que
vos souffrances contribuent à sa conversion ».
J’ai alors reçu dans mon cœur non seulement une grande paix
intérieure par rapport à mon passé et ma fille, mais aussi la grâce de saisir
combien nous pouvons participer à la conversion des âmes, par nos souffrances
offertes en union avec le Christ en croix.
Quelques semaines plus tard, j’apprenais par mon fils que ma
fille quittait les témoins de Jéhovah, et que j’aurais la joie de la revoir le
1er juillet pour le baptême d’Arthur, mon petit-fils. Toutes nos souffrances
offertes sont rédemptrices pour le monde !
Francis Reynès, 56 ans de Carcassonne, France.
Magazine SELON SA PAROLE (QUÉBEC) traitant de questions reliées à
la spiritualité, l'évangélisation, l'éducation de la foi et la vie en Église
Selon Sa Parole mars-avril vol. 28 numéro 2
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