DIS-MOI

Lorsque nous allons dans des rencontres de prière charismatique, nous entendons la prière de louange en langues. C'est beau, mais nous ne comprenons rien. Or, la Bible nous dit que, s'il n'y a pas d'interprète, il faut nous taire. N'est-ce pas trahir l'obéissance à la Bible que de continuer?

La prière en langues est ordinairement une prière de louange, comme vous dites. Cette prière de louange monte vers le Seigneur en sons inconnus, en chants en langues, à voix haute ou à voix basse. Il ne s'agit donc pas de messages à transmettre de la part du Seigneur.

Lorsque saint Paul exige qu'il y ait un interprète, c'est pour qu'un message donné en langues soit compris. Si cette prophétie au nom du Seigneur demeure mystérieuse, à quoi peut-elle servir? Il faut donc que quelqu'un ait le charisme de l'interprétation. "Que tout se passe de manière à édifier. Parle-t-on en langue? Que ce soit le fait de deux ou de trois tout au plus, et à tour de rôle; et qu'il y ait un interprète. S'il n'y a pas d'interprète, qu'on se taise dans l'assemblée; qu'on se parle à soi-même et à Dieu. Pour les prophètes, qu'il y en ait deux ou trois à parler, et que les autres jugent" (1 Co 14,26-29).

Ma citation est longue, mais l'enseignement de saint Paul vaut toujours. C'est riche de bon sens et de foi!

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Il y a des gens qui n'aiment pas assister aux séances du Renouveau charismatique parce que les personnes qui prient font entendre trop de plaintes et multiplient les récits de leurs misères humaines...

Il y a aussi des personnes qui n'aiment pas visiter les hôpitaux, aller au salon funéraire, se rendre dans des maisons de personnes âgées, parce que c'est triste et déprimant!...

Mais alors, qui ira dans ces centres hospitaliers, qui s'occupera des infirmes, des malades, des vieillards, des handicapés? Personne, sinon ceux et celles qui ont le coeur du Christ!

Aux réunions de prière s'assemblent des gens qui, souvent, souffrent beaucoup et qui le disent à voix haute. Sachons les écouter avec patience et leur offrir l'appui de nos prières et le soutien de notre affection fraternelle.

S'il y a exagération, l'animateur saura orienter la prière vers la louange, le chant, la joie chrétienne.

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Que dire à une personne qui veut s'enlever la vie?

Plusieurs font face à une telle situation. Il n'est pas facile de fournir une réponse qui vaut pour tous les cas.

Il y a la prière, c'est évident pour tout chrétien. Il y a aussi l'oreille attentive au cri d'un frère ou d'une soeur qui, devant les difficultés, désespère et cherche à en finir avec l'épreuve en mettant fin à ses jours.

Sois à l'écoute de qui parle de suicide! Sois à l'écoute avec ton coeur. Les plus malheureux sont ceux et celles qui n'ont plus personne pour entendre la clameur de leurs souffrances ou pour se pencher sur la détresse de leur solitude.

En beaucoup de milieux, il existe des centres d'accueil pour personnes à tendance suicidaire. Il faut se renseigner.

Ta foi, ton intelligence et ton coeur te suggéreront la meilleure attitude et l'approche qui guérira le mal et ainsi la tendance au suicide.

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Un seul péché mortel suffit-il pour être damné et aller à jamais au royaume de Satan? En quoi consiste un tel péché mortel?

Le péché "mortel" tue la vie divine en l'âme, détruit l'amitié de Dieu. Sans cette vie divine, sans cette amitié de Dieu, nous ne pouvons goûter le bonheur du ciel, nous nous excluons du Royaume de l'amour, et, loin de Dieu et de son amour, c'est l'enfer.

Cet enfer, selon le dogme chrétien, existe, commence immédiatement après la mort pour les damnés, et il est éternel (Latran IV, Trente).

Dieu n'a pas créé l'enfer. Il s'est opposé à l'enfer de toute la force de sa croix, comme l'écrit Rey-Mermet. Il est mort pour nous sauver de l'enfer.

Évidement, pour subir une telle calamité, il faut commettre une faute sérieuse, avec connaissance suffisante et plein consentement de la volonté.

Saint Paul écrit: "Ne vous y trompez pas! Ni impudiques, ni idolâtres, ni adultères, ni dépravés, ni gens de moeurs infâmes, ni voleurs, ni cupides, pas plus qu'ivrognes, insulteurs ou rapaces, n'hériteront du Royaume de Dieu" (1 Co 6, 9-10). Il faut comprendre ici des gens qui, sciemment, sans repentance, se conduisent de façon gravement répréhensible. Paul rappelle aux Corinthiens qu'ils ne peuvent continuer d'agir en païens et mener une vie dépravée.

N'allons pas condamner trop vite les personnes qui nous semblent en défaut... A Dieu seul de juger!

Ce qui compte, c'est de nous rappeler l'amour de Dieu pour nous. C'est d'observer les commandements du Seigneur. C'est d'aimer à la façon de Jésus.

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