Le
père Émilien Tardif est mort
Le
Père Émilien Tardif m.s.c. est mort subitement le
8 juin dernier, à l'âge de 71 ans, d'un infarctus,
dans la ville de Cordoba en Argentine où il prêchait
une retraite à 300 prêtres.
Son
décès surprend plusieurs personnes qui ont été
touchées par son ministère de guérison dans
le monde entier depuis le Premier Congrès charismatique
national francophone en 1974 au Pavillon de l'Éducation
physique et des Sports de l'Université Laval à Québec
où peu de temps avant, par le ministère de frères
et soeurs charismatiques qui avaient prié sur lui, il avait
été guéri de tuberculose.
En
septembre 1956, le Père Tardif, qui faisait partie de la
Congrégation des Missionnaires du Sacré-Coeur avait
été envoyé comme missionnaire en République
dominicaine où il fut provincial de sa communauté
pendant plusieurs années. En 1973 il avait dû rentrer
au Canada pour être hospitalisé d'urgence à
cause d'une tuberculose pulmonaire aiguë. Les médecins
lui annoncèrent qu'il aurait besoin d'un an de traitement.
"Après
que les médecins m'aient fait tous ces examens et avant
qu'ils ne commencent leurs traitements, je me souviens que cinq
personnes d'un groupe de prière charismatique du Québec
sont venues me voir. Elles ont prié pour moi dans la chambre
de l'hôpital et le Seigneur m'a guéri en trois ou
quatre jours" racontait souvent le Père Tardif.
Après
cet événement, le Père Tardif décide
de s'intégrer dans les groupes du Renouveau Charismatique
qui en est encore à ses débuts au Québec.
Il découvre petit à petit son charisme de guérison.
"Ce fut pour moi un formidable instrument du Seigneur pour
accompagner mon travail d'évangélisation".
Il
revint à Saint Domingue puis commença à voyager
à travers le monde entier, où il attirait des foules
immenses. Il y a 22 ans il fonda la communauté des Serviteurs
du Christ Vivant, présente actuellement dans plusieurs
pays d'Europe et d'Amérique.
Selon
Giovanna Manzo, membre de la communauté en Italie, le Père
Tardif disait toujours qu'au moment de sa mort "la première
chose qu'il demanderait au Père serait : 'Pourquoi guéris-tu
certaines personnes et pas d'autres ?'" Voilà une
preuve de l'humilité de ce prêtre qui n'a jamais
cherché à être que le serviteur de Dieu, l'humble
instrument de son amour auprès de ceux qui souffrent.
Qu'il
repose dans la paix de Dieu!
Nos
sympathies et nos condoléances fraternelles aux membres
de sa famille.
Hermann
Giguère, prêtre
Directeur
de la Revue SELON SA PAROLE
Membre
du Conseil canadien du Renouveau charismatique
Québec,
le 12 juin 1999