Quelques témoignages


Comme tu es bon, Seigneur !

Dans la dernière édition de Selon Sa Parole, Julie nous a présenté un court témoignage sur la maladie et le décès de son premier enfant dans les premiers mois de son existence. Ici, elle souligne l'apport important de sa prière et de celle du groupe de prière lors de sa seconde grossesse:

J'ai beaucoup pleuré mon premier enfant décédé à la suite d'une terrible maladie génétique. Et la vie bouillonnait en moi. J'étais enceinte de nouveau. Mon époux et moi, nous avons prié beaucoup, tous les jours, demandant au Seigneur que ce deuxième enfant soit rayonnant de santé. De plus, les personnes du groupe de prière ont beaucoup intercédé pour notre famille et l'enfant que je portais.

Quelques semaines avant la date prévue pour l'accouchement, j'ai demandé un ministère de prière. La naissance d'Étienne, mon premier enfant, ne s'était pas tellement bien passée. J'avais gardé un goût amer de l'accouchement et j'avais terriblement peur. Chaque fois que j'y pensais, je pleurais.

À ma 39e semaine de grossesse, lors de la veillée de prière, des personnes du groupe m'ont proposé de prier pour moi. Elles m'ont fait asseoir au milieu du groupe, m'ont imposé les mains et ont prié pour mon bébé et moi.

Je ne peux expliquer ce qui s'est passé en moi en recevant tout cet amour, mais je sais qu'à partir de cet instant, je me sentais prête pour l'accouchement et j'étais sûre que le Seigneur était avec moi.

Quatre jours plus tard, j'ai accouché de Dany et j'en ai gardé un souvenir mémorable, car tout s'est déroulé paisiblement. Je n'aurais jamais cru qu'un accouchement puisse être aussi facile et merveilleux.

Le groupe de prière a vraiment été important pour moi pendant ces neuf mois et je sais que le déroulement de ma grossesse et de mon accouchement est le résultat de ces prières faites avec le groupe. Et le plus beau résultat : Dany, un enfant très calme, rempli de la paix du Seigneur. Il nous comble par sa présence et son amour. Étienne continue de nous combler par les beaux souvenirs et par sa résurrection.

Julie Audet, Saint-Ambroise



UN PETIT DÉTAIL

J'ai lu dans un livre dernièrement, qu'il y avait dans une paroisse un bon curé très méticuleux qui s'inquiétait de tous les petits détails. Le jour de la Fête-Dieu, selon son habitude, il avait préparé la procession avec beaucoup d'attention ! Juste avant le départ du cortège notre bon prêtre tenait l'ostensoir dans ses mains lorsque son servant de messe lui dit : " Monsieur le curé, vous avez oublié de mettre l'hostie dans l'ostensoir ". Et le curé de répondre d'un ton agacé : " On a beau se forcer et faire attention, on oublie toujours UN PETIT DÉTAIL ".

Je voudrais vous dire ce soir avec la plus grande sincérité, que cette histoire illustre bien mon comportement avant que je comprenne que nous devons, nous aussi, placer Jésus dans notre ostensoir intérieur !

Je m'efforçais de pratiquer " ma religion " du mieux possible. J'essayais d'être un bon père, un mari attentionné, une personne utile à mes parents, à ma paroisse, à la société. Je reconnaissais facilement Dieu dans la création, spécialement lorsque je contemplais la splendeur, l'ordre et la magnitude des corps célestes. J'étais aussi convaincu que le Seigneur prenait soin de moi et des miens. Bref, je faisais comme on dit une bonne vie... Sauf pour un PETIT DÉTAIL... que j'avais moi aussi oublié : je gardais Jésus en dehors de moi et non en moi...

Un soir, lors d'une soirée de prières, je me suis retrouvé assis ici près du tabernacle pour recevoir l'imposition des mains. Soudain, j'ai ressenti une joie si intense, si complète que j'ai compris que ça ne pouvait être autre chose que la joie qui vient de l'Esprit saint.

Un peu plus tard, Céline et Lina me proposèrent de suivre une agapèthérapie ! Ce fut au cours de ce processus et par ce chemin de guérison que l'Esprit saint m'a fait sentir qu'il me manquait un PETIT DÉTAIL dans mon cœur pour vraiment combler le vide qui se trouvait toujours en moi et ça, malgré mes efforts pour bien faire et bien vivre.

Après cette révélation, petit à petit, dans les semaines qui suivirent, je sentis de plus en plus l'action de l'Esprit saint en moi. Je commençais à affectionner les lectures religieuses et à méditer sur leurs enseignements. Curieusement, certains passages qui me contrariaient - comme ceux où l'on parle de brebis et de troupeau et qui se traduisaient toujours dans mon esprit d'une façon péjorative par " suiveux " - changèrent de sens et suscitèrent en moi le désir de devenir l'une de ces petites brebis de l'Évangile. Car j'avais compris qu'il doit en être ainsi pour être sous la protection et la conduite du Bon Pasteur.

Pourtant, malgré tout ce cheminement, persistait encore un vide ! Avec le temps, je priais de plus en plus souvent, utilisant mes propres mots. Je sentais le besoin de fréquenter les sacrements plus régulièrement.

Au cours d'une autre soirée de prière, j'ai invité le Seigneur et lui dit qu'il pouvait entrer dans mon cœur et y occuper toute la place, mais à la condition qu'il me laisse quand même un peu de contrôle. Après tout, c'est ma vie. Commandant un jour commandant toujours... Un peu de marchandage avec ça.

Finalement, après plusieurs semaines, j'ai décidé de donner à Jésus toute la place : il pouvait prendre mon cœur et ma vie, sans condition. N'allez pas croire que la condition, un peu de contrôle sur ma vie, s'est envolée complètement. Oh non ! Deux ou trois clauses restent en conflit dans ma tête et j'aimerais bien en discuter encore. Mais j'ai pris ma décision avec le cœur et je la veux irrévocable.

Je désire sincèrement que Jésus soit le seul maître de ma vie ! Néanmoins, j'ai conscience que je suis pécheur et faible et que, sans son aide, sans l'assistance des sacrements et de nos prières communautaires, je ne serai jamais capable de révoquer complètement ma clause conditionnelle et laisser le champ libre à Jésus pour qu'il agisse à sa guise.

Toutefois, malgré cela, le Seigneur me traite en Père compréhensif. Même qu'il m'a accordé déjà une avance sur mon allocation... sans que je la demande. Mes lectures religieuses m'apportent un éclairage que je ne connaissais pas.

Le Seigneur m'a donné la joie, la paix. Je me sens plein de bienveillance, je trouve facile d'être joyeux et je suis plus tolérant. Bref, je me sens bien et heureux.

Michel Otis, Groupe du Royaume de l'Alliance

Magazine SELON SA PAROLE (QUÉBEC) traitant de questions reliées à la spiritualité, l'évangélisation, l'éducation de la foi et la vie en Église
Selon Sa Parole mai-juin vol. 28 numéro 3


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Dernière mise à jour 10 décembre 2002

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