LES MISÉRABLES

 DIGNE, 1815

L'histoire des "MISÉRABLES" gravite autour de JEAN VALJEAN, un forçat 
qui a été libéré de la prison de DIGNE en 1815 après 19 années de travaux forcés.  

À L'époque les ex-prisonniers sont tenus de présenter un passeport jaune 
partout où ils passent.  VALJEAN réalise rapidement que ce passeport le 
condamne au mépris général.

À DIGNE, un évêque accepte de l'héberger.  Pendant la nuit, l'amertume 
l'emportant sur la reconnaissance, VALJEAN vole de l'argenterie et s'enfuit.  
VALJEAN est alors repris par les gendarmes qui le conduisent chez l'évêque 
de DIGNE.  Ce dernier ment aux gendarmes pour sauver VALJEAN puis lui 
donne deux chandeliers en argent.  À partir de ce jour, guidé par une 
voix intérieure, VALJEAN décide de refaire sa vie...



MONTREUIL-SUR-MER, 1821

Six années ont passées et VALJEAN ne s'est jamais rendu à son lieu 
d'assignation.  C'est sous le couvert d'une nouvelle identité, celle de 
M. MADELEINE, que VALJEAN s'établit à Montreuil-sur-Mer comme manufacturier.  
Il deviendra aussi le maire de cette petite ville.

FANTINE, une de ses ouvrières est mère d'un enfant illégitime.  Les autres 
ouvrières l'apprennent et exigent son renvoi en racontant des ragots à 
M. MADELEINE.  Désespéré, FANTINE vend d'abord son médaillon puis ses 
cheveux et finalement son corps pour pouvoir acheter des médicaments dont 
sa fille a besoin.  Abrutie par la vie de fille publique, FANTINE attaque 
un jour un bourgeois qui l'importune.  L'inspecteur JAVERT est sur le point 
de la conduire en prison quand M. le Maire intervient et ordonne qu'on 
la conduise à l'hôpital.  M. MADELEINE, pris de compassion pour FANTINE 
qu'il a injustement congédié, rachète son erreur en lui promettant d'envoyer 
chercher sa fillette.

Sur la place, à la suite d'une fausse manœuvre, un villageois, M FAUCHELEVENT, 
se retrouve coincé sous sa charrette.  Révolté par la lâcheté des badauds, 
le Maire dégage seul le vieil homme à la grande surprise de la foule et de 
l'inspecteur JAVERT.  L'incident rappelle à JAVERT sa "bête noire", le 
forçat #24601, JEAN VALJEAN qui est en fuite depuis six ans.

FANTINE est à l'hôpital et se meurt.  JEAN VALJEAN est à son chevet quand 
JAVERT vient pour l'arrêter mais il parvient à s'enfuir.



MONFERMEIL, 1823

COSSETTE, la fille de FANTINE, vit depuis cinq ans avec les THÉNARDIER,  
des aubergistes qui la maltraitent cruellement et l'obligent à faire mille 
travaux, tandis qu'ils gâtent leur propre fille ÉPONINE.  Par une nuit 
froide, VALJEAN trouve enfin COSETTE qui est en train de puiser de l'eau.  
Un marchandage s'en suit pour racheter la liberté de COSETTE.  Il la ramène 
avec lui à Paris, mais JAVERT est toujours sur la piste...

PARIS, 1832

Neuf ans plus tard, Paris est un véritable baril de poudre prêt à exploser.  
Le général LAMARQUE, le seul ami des pauvres au sein du gouvernement, va 
bientôt mourir.  Chez les mendiants et prostituées de la Capitale, le gamin 
GAVROCHE fraye avec aisance.  Une bande de voyous, qui travaille pour le compte 
de THÉNARDIER, attaque COSETTE et JEAN VALJEAN.  JAVERT intervient à temps et 
ces deux derniers réussissent à s'échapper.  Après l'incident, JAVERT se rend 
compte que l'homme à qui il vient de sauver la vie n'est nul autre que JEAN VALJEAN.  
ÉPONINE, la fille des THÉNARDIER, est secrètement amoureuse de l'étudiant 
MARIUS qui, lui, est amoureux de COSETTE.

Dans un petit café, les amis de l'A.B.C., idéalistes, se préparent à la révolution 
qui, ils en sont certains, éclatera à la mort du général LAMARQUE.  Avec ENJOLRAS 
à leur tête, les révolutionnaires se précipitent dans la rue pour fouetter 
l'ardeur du peuple.

COSETTE est follement amoureuse de MARIUS et ne pense qu'à lui.  VALJEAN voit 
bien que sa "fille" est en train de changer très rapidement, mais il refuse de 
lui révéler ses origines et la triste histoire de sa mère, FANTINE.  Malgré son
amour pour MARIUS, ÉPONINE réunit MARIUS et COSETTE et, plus tard, empêche la 
bande de son père de dévaliser la maison de VALJEAN.  Ce dernier, convaincu 
que le rôdeur est JAVERT, annonce à COSETTE qu'ils doivent quitter la France.  
À quelques heures de la révolution, JAVERT et les amis de l'A.B.C. voient le 
monde de deux points de vue fort différents.  COSETTE et MARIUS, le désespoir 
au cœur, se disent adieu.  ÉPONINE pleure un amour qui ne sera jamais.  VALJEAN, 
pour sa part, rêve à la sécurité de l'exil.  Les THÉNARDIER, pour leur part, 
attendent la bataille avec impatience...tant de cadavres à détrousser !

Les amis de l'A.B.C. et le peuple érigent une barricade, malgré l'avertissement 
que leur sert l'armée "Rendez-vous ou préparez-vous à mourir !"  Les révolutionnaires 
refusent de bouger.  ÉPONINE retourne à la barricade pour remettre à MARIUS une 
lettre d'amour que lui destinait COSETTE.  Elle y trouvera la mort.

GAVROCHE révèle que JAVERT est un espion de la police.  VALJEAN, qui cherche 
MARIUS, arrive à la barricade.  Il a l'occasion de tuer JAVERT mais décide plutôt 
de le laisser s'enfuir.  Incapable de réconcilier ce geste généreux de VALJEAN 
avec son devoir de policier incorruptible, et bouleversé par la grandeur d'âme 
de VALJEAN, JAVERT se jette dans la SEINE.

La nuit tombée, les révolutionnaires se préparent au pire.  GAVROCHE tente une 
sortie pour ravitailler ses camarades à court de munitions.  Il est abattu et 
meurt.  Les insurgés, y compris leur chef, ENJOLRAS, sont tous massacrés.

Dans ce grand silence, VALJEAN prie Dieu d'épargner MARIUS.  Il fuit dans les 
égouts avec sur ses épaules, MARIUS inconscient  THÉNARDIER en profite pour 
le détrousser les cadavres et s'empare de la bague de MARIUS.

MARIUS, gravement blessé, a été déposé par on ne sait qui, devant la maison 
de Monsieur GILLENORMAND, son riche grand-père maternel qui l'avait auparavant 
chassé, ne pouvant accepter les "idées nouvelles" de son petit-fils.  Il est 
soigné avec amour par son grand-père plein de remords, duquel il obtient son pardon.

Lors de la noce unissant COSETTE à MARIUS, VALJEAN révèle tout son passé à MARIUS 
et les quitte pour toujours, afin de ne pas compromettre leur sécurité et leur 
bonheur.  Les THÉNARDIER tentent de faire chanter MARIUS.  THÉNARDIER affirme 
que le "père" de COSETTE est un voleur et un assassin.  Il a pour preuve une 
bague qu'il a lui-même enlevée à un cadavre dans les égouts, la nuit où les 
barricades sont tombées.  MARIUS reconnaît sa bague et comprends du même coup 
que c'est VALJEAN qui l'a sauvé et à qui il doit la vie.

Au début de l'été 1833, JEAN VALJEAN se meurt de chagrin dans une petite chambre 
sous les toits, au 7 rue de l'Homme Armé, dernier refuge d'une existence de fugitif.

MARIUS et COSETTE se rendent au chevet de VALJEAN, qui révèle enfin à celle-ci le 
secret de ses origines.  VALJEAN expire et son âme va rejoindre celles de FANTINE, 
d'ÉPONINE et de tous ceux qui sont tombés aux barricades.



..."La nuit était sans étoile et profondément obscure.  Sans doute, dans l'ombre, 
quelques anges immenses étaient debout, les ailes déployées, attendant l'âme..."
						Victor HUGO

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