GENERALITES SUR LES SYSTEMES D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE

 

 

INTRODUCTION

 

Les techniques de saisie, de traitement et de communication de l’information géographique ont connu ces dernières années des évolutions très importantes tenant à l’adoption de nouvelles technologies et surtout à la généralisation de l’informatisation des outillages (logiciels SIG) intégrant des fonctions évoluées d’analyse spatiale.

 

Cette évolution de l’information géographique produit des bouleversements d’une ampleur encore difficilement mesurable. Son usage se trouve multiplié, par la facilité de réemploi des données, et par les potentialités d’analyse ou d’automatisation des traitements propres à tout outil informatique. Ceci s’accompagne d’un renouvellement des lieux de compétence en matière d’information géographique, et de nouveau positionnement des acteurs, producteurs, ou utilisateurs.

 

Aujourd’hui, apparaît nécessaire d’adopter une approche plus globale des problématiques des territoires, intégrant autant que possible dès l’amont les différents acteurs, les différentes préoccupations tant techniques qu’économiques, environnementales ou sociologiques.

 

I Définitions

 

 

Un S.I.G est un ensemble de matériels, logiciels, données et personnes dont la fonction est d’exploiter de l’information géographique pour produire des résultats et atteindre un but. Par restriction, on emploie le terme pour décrire les logiciels permettant la manipulation de données géographiques.

 

Ce concept a fait l’objet de nombreuses tentatives de clarification. Voici deux définitions très voisines, mais focalisées, la première sur les besoins de l’utilisateur, la seconde sur ceux des décideurs :

 

En conséquence, un S.I.G n’est pas une simple accumulation de données graphiques sinon un ensemble organisé de données graphiques et non graphiques constitué en vue d’un objectif.

 

 

II Spécificité d’un Système d’Information Géographique

 

 

L’outil SIG se doit de s’adapter aux différentes formes d’organisation de l’information géographique d’un territoire. Ce n’est donc pas un système fermé d’autant plus qu’il requière la participation de différents acteurs de poids dans la gestion de l’espace (sociologues, cartographes, aménageurs...).

 

Cette outil s’articule autour de deux systèmes d’information :

 

L’analyse des besoins permet de spécifier et d’orienter la réalisation d’un S.I.G. Ainsi, un S.I.G aura des données de nature et de qualité très variable :

 

Les données présentent néanmoins deux défauts :

 

 

III Exploitation d’un système d’information géographique

 

Les fonctionnalités du S.I.G, croisement, sélection, extraction permettent la mise en évidence des différences entre les couvertures établies avant et après réalisation de l’aménagement . Ces aussi un outil permettent d’avoir une connaissance détaillée et une compréhension des phénomènes (visualisation et quantification des modifications subies par un milieux).

 

L’architecture intelligente des données autorise l’intégration d’informations personnalisées et tout un éventail d’applications parmi lesquelles :

 

 

IV La gestion de l’environnement

 

La cartographie fait partie des outils couramment utilisés par les géologues, hydrologues, écologues, paysagistes qui travaillent à l’élaboration de projets d ‘aménagement. Dans le cadre des études d’environnement réalisées tout au long de ces études d’aménagement, de nombreuses données cartographiques sont croisées avec les fuseaux et variantes d’occupation du sol. Les avis concernant les impacts de ces variantes doivent être fournis dans de brefs délais. Les méthodes traditionnelles de cartographie et d’estimation d’impact sur les différents thèmes de l’environnement (eau, agriculture, urbanisme, sols, sites et paysages...) étant lentes et la conception des projets aux sol étant techniquement plus rapide, la prise en compte de l’environnement était souvent pénalisée. L’informatisation de la conception des projets risquait d’accentuer ce handicap.

L’utilisation des outils informatiques aussi bien pour la conception des projets que pour la gestion de l’environnement a contribuer à améliorer les études tant du point de vue de la rapidité d’obtention des résultats que de la qualité.

 

CONCLUSION

 

L’utilisation des S.I.G a aussi ouvert une réflexion méthodologique portant sur la démarche de conception des projets et de prise en compte de l’environnement. Les compétences acquises dans les métiers traditionnels (thématiciens, projeteurs routiers, cartographes...) sont indispensables pour valoriser au mieux ces outils. Ce sont les compétences antérieures et les connaissances logiciels qui permettront de bien préciser les besoins des différentes professions de la gestion du territoire.