L’auteur en mettant l’accent sur la relativité d’un modèle
de consommation (valeurs, priorités, normes, etc.) définit
la consommation dans un contexte islamique comme la somme des dépenses
de biens et services en vue de satisfaire les besoins individuels et collectifs
dont la nature et la hiérarchie sont déterminées par
la Chari’a en se fixant pour but l’adoration de DIEU.
Les principaux axiomes qui régissent cette consommation sont
:
1- La rationalité qui vise la réussite, en tant que maximum
de satisfaction matérielle et morale.
2- La dimension du temps puisque le musulman vise aussi bien, par ses
dépenses, l’immédiat (l’ici-bas), que le futur (l’au-delà).
3- Les normes de modération et de juste milieu.
* La fonction de consommation ne dépend pas uniquement des facteurs
conventionnels tel que le revenu par exemple, mais également du
degré de piété (IMANE).
* L’auteur mène ensuite une analyse économique, en essayant
de mettre en valeur les caractéristiques propres du modèle
de consommation islamique. Pour lui ce dernier permet une plus grande stabilité
de la demande globale en tant qu’agrégation des consommation individuelles.
* En utilisant une démonstration mathématique, l’auteur
arrive a conclure que la propension à consommer en économie
islamique est supérieure à la propension à consommer
en économie conventionnelle.
* A trav, un modèle qui expose la fonction de consommation globale
l’auteur arrive aussi à conclure que la consommation est inversement
proportionnelle aux dépenses pour la cause de Dieu, dan le contexte
islamique.