Avant son premier voyage , des incidents de mauvaise augure se sont produits autour du Titanic.
86 ans après son naufrage, l'illustre paquebot provoque toujours des remous.

La cause première de l'accident est connu...

Elle est aussi simple qu'un rapport de police au lendemain d'un carambolage:"Vitesse excessive compte des conditions de circulation".

Remplaçons circulation par navigation. Quant aux conditions, elles sont simples: nuit noire, visibilité réduite à moins de 500 mètres, route semée d'obstacles, en l'occurence des icebergs qui ont été signalés par la radio dès l'après-midi du 14 avril: à quelques miles au nord du Titanic, le Californian vient d'avertir qu'il est bloqué par des glaces. La vitesse: 22 noeuds, environ 42km/h, ce qui est considérable, car ce paquebot geant de 270 mètres et 46000 tonnes ne peut virer en moins de 500 mètres et, à plus de 40km/h il lui faut 1,5 km pour s'arrêter. Quand, à 23h40, la vigie signale un iceberg droit devant à moins de 500 mètres, l'accident est inévitable : le bâtiment ne peut ni s'arrêter sur cette distance ni même virer franchement de bord. Le Titanic finit par s'écarter sur la gauche, mais il frôle quand même l'iceberg, qui racle le côté droit de la coque, sous la ligne de flottaison. La secousse a été à peine perceptible. Pourtant le plus grand paquebot du monde, conçu, dessiné et calculé pour résister au moins trois jours à la pire des catastrophes, sombre en moins de trois heures.

Pourquoi?

Causes et conséquences!!!

En septembre 1911, l'olympique, qui avait été à quai pendant quelques jours dans le port de Belfast, juste à côté du Titanic, heurte un croiseur, le HMS Hawke, en sortant du port de Southampton. Il faut alors envoyer le paquebot au chantier de Harland and Wolff pour en réparer la coque. Cet incident, qui aurrait dû inciter à une plus grande prudence, n'effraie nullement la White Star Line, qui se félicite au contraire de l'excellente construction de ses navires.

Les caprices de Dame Nature
En 1911-1912, on connaît le plus terrible hiver des 30 dernières années. Tous les bateaux qui tentent de traverser l'Atlantique sont malmenés, et plusieurs comme la Maggie et l'Erna, sombrent au milieu de l'océan. Vers la mi-avril, le pire est passé, mais le beau temps arrive trop tard pour empêcher les glaces de dépasser Terre-Neuve. Au cours des années précédentes, un iceberg avait rarement dérivé aussi loin; cependant, en 1912, plus de 1000 masses de glace flottantes sont emportées vers le sud par le courant du Labrador. Elles traversent les routes de navigation de l'Atlantique Nord à la vitesse de 40 km par jour.

Les vices de construction
Tout d'abord, les constructeurs font un mauvais choix en utilisant un acier hautement sulfureux pour la coque. Le matériau est tellement de mauvaise qualité qu'on ne s'en servirait sous aucun prétexte aujourd'hui. Quand le bateau frôlera l'iceberg, l'acier se brisera comme du verre au lieu de plier, la température glaciale de l'océan en auguementant la fragilité.

Les 16 compartiments soi-disant étanches, auraient dû retenir l'eau. Mais ils ont été mal concus: ils ne ferment pas complêtement et ils ne montent pas jusqu'au pont principale. Vu la taille exceptionnelle du navire, on avait cru inutile de prendre ces précautions: les cloisons s'arrêtent donc 2 ponts plus bas. Mais lorsqu'un compartiment est plein d'eau, il déborde dans le suivant, qui se remplit à son tour, et le processus se poursuit. Si 5 compartiments sont touchés, c'est la fin de l'insubmersible, et les concepteurs le savent très bien.

Gouvernail et Hélice

Les vices de constructions ne sont pas les seules lacunes du navire: Le gouvernail est trop petit pour la longueur du Titanic. S'il avait été plus long, le bateau aurait pu tourner plus vite et sans doute éviter l'iceberg. L'hélice aussi est anormalement petite pour un bateau de cette taille, ce qui contribura à ralentir la manoeuvre finale.

Les rivets

De recentes recherches laissent entendre que certains rivets de fer forgé étaient dangereusement fragiles et cassants. D'une longueur de 10 cm ( 4 po ), ces rivets, retenant ensemble des plaques d'acier, auraient provoqué une déchirure à six endroits dans la coque. Quand le bateau a frappé l'iceberg, ils auraient sauté, et les plaques se seraient séparées, laissant l'eau s'engouffrer dans le navire.

Les erreurs humaines

Les erreurs de jugement de l'équipage, le jour précèdent le naufrage, nombreux sont les bateaux qui signalent la présence de glaces : le Touraine, le Coronia, le Noordam, le Baltic, l'Amerika, le Messaba, l'Antillean et l'Athenai envoient tous des messages faisant état d'une navigation difficile. Le Californian donne l'alerte au personnel du paquebot et on lui demande de quiter les ondes et on ne tient pas compte du signal. William Murdoch, pousse la barre à tribord dans l'espoir d'éviter l'iceberg. Il aurait mieux valu que le Titanic conserve son cap et frappe le monstre de plein fouet. Ainsi, trois compartiment seulement auraient été inondés, et le bateau se serait maintenu à flot. Ismay n'aurait pas dû influencer le capitaine de pousser les machines à fond et le capitaine avait trop confiance dans ce bateau.

La vigie

La vigie par une aberration incompréhensible, n'avait même pas de jumelles.

À SUIVRE...