Dès depuis les jours à l’Ecole Militaire de Dalat, tous les cadets militaires aiment Hieu à cause de sa gentillesse et sa disposition de prêter la main à tout le monde, sans faisant attention au rang, que ce soit un général ou simple soldat, riche ou pauvre, compétent ou ignorant, bon ou mauvais. Il possède une immense générosité et patience en face de n’importance quelle situation. Il maintient son équanimité et sympathie quelle que soit la lenteur et la maladresse que la personne à qui il affaire avec puisse montrer. Le cadet Quan Minh Giau expérience ce spécial traitement du Général Hieu lorsque ce dernier lui enseigne à conduire une moto bicyclette:
Ce qui frappe le Sous-Lieutenant Nguyen Ngoc Nhuan chez le Lieutenant Hieu, son camarade de chambre au quartier réservé aux bacheliers de l’Etat Major Général à Cho Quan dans l’année 1953 est qu’il était un officier gentil, vertueux et affable, extrêmement serviable envers ses camarades (Carrière Militaire, page 59). Bien qu’il soit extrêmement attentif et sache immédiatement qui a besoin de son aide, le Général Hieu est très délicat à ne pas tendre une main accablante, mais plutôt son aide dévoile que de la gentillesse et du tact de sorte à ne pas déclencher aucun sentiment inconforbable chez le receveur de sa générosité; en plus, son aide est très mesurée, pas plus pas moins, appropriée à chaque situation individuelle et il disparaît immédiatement aussitôt que la personne à qui il est en train d’octroyer son assistance devienne autosuffisante et n’ait plus besoin de son aide. Il possède la patience d’une maman qui ménage la maladresse de son petit enfant ou d’un éducateur enseignant un élève mentalement retardé. Alors qu’il commande de larges unités, le Général Hieu fait encore attention au bien être de chaque soldat et de sa famille. Il est convaincu qu’afin de permettre au soldat de se concentrer dans le combat, ce dernier devrait être certain que sa femme et ses enfants sont bien soignés par la division à l’arrière, au point de vue maternité, santé, médecins, écoles et formation au travail. Le Lieutenant Colonel Nguyen Anh Ton, qui sert sous le Général Hieu en tant qu’attaché de presse à la 22è Division, raconte:
Le Général Hieu accorde plus de valeur à la vie de ses soldats qu’à la sienne. Dans le retrait de la 8è Task Force hors de Snoul, parce que la puissance de feu anti-aérienne ennemie était si copieuse, lorsqu’il a dû s’envoler dans le poste de commande pour délivrer directement les instructions du retrait, au lieu d’être accompagné par son état major comprenant les chefs des 2è, 3è, 4è et 5è Bureaux comme d’habitude, le Général Hieu a laissé derrière tout le monde et s’est envolé en solo avec le membre d’équipage d’hélicoptère au champ de bataille. Non seulement le Général Hieu est attentif envers les besoins de ses subordonnés immédiats; il prend également bien soin de ceux cherchent à obtenir ses faveurs à travers l’intervention de ses subordonnés, comme dans les trois exemples typiques suivants. Le Lieutenant Colonel Nghiem Ke raconte que lorsqu’il travaillait sous le Colonel Hieu à la 22è Division d’Infanterie en tant que chef de l’Unité de Génie, il avait un frère qui était un officier de l’unité blindée. Ses parents avaient peur de la vie de son frère, car ses unités foncent souvent dans les villages à la poursuite de l’ennemi et son véhicule pourrait être touché facilement par une rocket anti-char B 40. Ils lui demandent d’approcher le Colonel Hieu afin que son frère puisse être affecté à un poste en arrière. Au début, le LTC Nghiem se sent embarrasser à demander une faveur à son patron. Par conséquent, il est pris par surprise quand les choses se sont parvenues avec facilité. Le Colonel Hieu n’a besoin seulement que de s’enquérir combien de temps son frère a servi dans une position de combat. Lorsque la réponse revient avec un six ans, le Colonel Hieu envoie immédiatement une lettre à l’Etat Major Général avec une requête d’un transfert d’un poste de combat à celui de bureau; ce qui est approuvé d’une façon expéditive.. Le Capitaine Ai raconte que lorsqu’il venait tout juste de sortir de l’Ecole Militaire de Thu Duc, il a été recommandé par son père au Général Hieu qui était à l’époque Commandant Adjoint du 3è Corps d’Armée. Son père travaillait avec le Colonel Hieu au 2è Corps d’Armée dans les années 1964-1965. Le Général Hieu lui dit en privée: “Essaie de servir à un poste de combat pendant au moins six mois. Après quoi, je verrai si je pouvais demander que tu sois transferé à travailler dans le centre d’opération.” Et le Général Hieu a tenu sa promesse. Le même Capitaine Ai raconte en plus que lorsque l’Avant Poste de Commandement du 3è Corps d’Armée du Général Nguyen Vinh Nghi était envahi par les communistes du Nord à Phan Rang, il était en train de travailler dans le Centre d’Opération du 3è Corps d’Armée à Bien Hoa. Le Commandant Hung, un de ses copains, lui lance un appel radiophonique demandant de le secourir par hélicoptère, qui était le seul moyen d’échapper dans cette situation critique. Le Capitaine était à bout pour trouver un hélicoptère disponible. En dernier ressort, il tente sa chance en entrant dans le bureau du Général Hieu et lui explique la situation de son ami. Il est bien surpris lorsque ce dernier lui dit simplement de prendre son hélicoptère personnel pour aller secourir son ami! Nguyen Van Tin
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