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Le biographique
Vallès fait, par son autobiographie, la description d’un enfant du peuple, qu’il a été. L’Enfant est la 1ère partie de la trilogie Jacques Vingtras (1881 : Le Bachelier ; 1886 : L’Insurgé). Idées communes : amour du peuple, du prolétaire et haine sincère, passionée des injustices de la société bourgeoise. Extrait = anecdote sympathique, mais surtout la page de cette fresque sociale dans laquelle il dénonce les tares de la société. Vallès (1832-1885) : enfant du peuple. Il edvient écrivain et polémiste révolutionnaire, ami des prolétaires, membre de la Commune den 1871. Condamné à mort à la fin de l’insurrection, il se réfugie à Londres jusqu’en 1880. I) L’institution scolaire ; injustice et punition. n Lycée nauséabond. Jacques occupe "naturellement" la plus mauvaise place car il doit être "au poste du sacrifice"à souffre-douleur car son père craint les autres. Il accepte la lâcheté de son père car c’est pour améliorer sa condition. Mais profond malaise quant à l’isntitution scolaire à cette époque : critique virulente mais implicite. Méthodes pédagogiques innféicaces, bêtes, sans intérêt, servent à abrutir. L’administration est complice. Univres du lycée = univers d’emfermement et de contraintes pour les corps et les esprits. n Indications sur l’époque et le motif de la punition vagues (cf. "un jour" et "je crois"). La cause est la même que pour les précédentes punitions : il fallait un coupable. Le "petit pion" (= père) décrit de manière dépréciative : - décision arbitraire ("qui pasait par là") - Chute grotesque (cf. exclamation) - laid physiquement (cf. "bosse affreuse") et moralement : il boit en cachette avec un plaisir d’autant plus grand qu’il pense n’être pas vu. La révélation de sa faute déclenche sa colère : asyndète à caractère irratonnel de sa décision. II) La magie de la Lecture n Découverte du livre : effet libérateur de la punition (ironie du sort) è salle vide, dépourvue d’intérêt (cf. 2ème et 3ème §). Il cherche une occupation (cf. phrase nominale + énumération des élements de sa découverte avec asyndète). è Curiosité (cf. "Un livre"). Au début : tirer le livre = jeu (cf. phrase nominale ligne 19) ; changement progressifà assouvissement d’un déisr secret. Emprise du livre : "je tiens" (l. 21). Titre : roman d’aventure (Daniel de Foe) + lecture matricielle (Rousseau : seule lecture pour les 12-15 ans) è titre = mur entre le monde réel et imagninaire (cf. typographie : lettres capitales, séparation) n Effet de la lecture : accélération du rythme : phrases brèves, haletantes ; ponctuation abondante et variée ; asyndète = état d’excitation, de fébrilité. Repères temporels brouillés. Effort subitement productif (au lycée, le travail ne paye pas forcement) (cf. italique "je tends"). Engagement physique : imprégné de ce qu’il lit, fait corps avec ce récit qui l’absorbe et le bouleverse. Submergé par l’émotion (cf. hyperboles : " dévoré ; collé ; remué ") n L’évasion : il laisse libre court à son imagination : passe d’une vision à l’autre (de "la lune" à "Crusoe") Il devient le maître du monde et de sa destinée (cf. 1ère personne du singulier). Il paraît voyager ; les élements de Crusoé s’incrustent dans le décors : peuplier=mât ; lune=animal ; salle=cale de navire (cf. 42, 43) ; il s’assimile totalement à Robinson (cf. "tout comme"). Situation de rupture avec le réel à situation bouffonne : retour du pion = aventure stimulante ; et non punition ou délivrance. Enjeu du texte : découverte des plaisirs de la lecture (récit de la punition = cadre). Livre è recréation du monde à sa guise. è liberté par l’évasion, l’imagination Univers du peuple : Visible dans toute l’œuvre. Amour viscéral pour cette classe sociale car il en est issu. Galerie des gens du peuple : tante Rosalie, tante Mariou, son mari, oncle Joseph, cousine Appollinie, commerçants du Puy… à ils incarnent la Nature et la vraie vie. Il retrouve ce milieu lors des vacances. Il aime ce milieu. Clan parental : Monde fermé, rébarbatif. Ils veulent se hisser dans la hierarchie sociale. Mais classe bourgeoise féroce envers ce qui vient du peuple. Il est maltraité (cf. la dédicace), malhabillé (= punition ?). Mère autoritaire. Père : pion = domestiqueà humiliation. Jacques souffre à cause de lui. |
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