LE COMPORTEMENT DE L’ENTREPRISE ET L’INVESTISSEMENT DANS UN CONTEXTE ISLAMIQUE
Docteur Boualam BENJILALI, IIRF-BID
Dans une courte introduction, l’auteur définit l’entreprise comme l’unité ou les inputs sont convertis en outputs, ce qui implique un comportement de l’entreprise conduisant à cette fonction.
Ce comportement est également lié à la forme organisationnelle de l’entreprise. En Islam, la discipline qui étudie ces formes d’entreprises, est la jurisprudence qui régit les relations économique. C’est un domaine riche et développé.
L’auteur passe ensuite, en revue les quatre principales formes organisationnelles des entreprises en Islam : la propriété individuelle, la Moucharaka, la Moudharaba et l’Ijara.
La Moucharaka ou le mode de financement participatif est la forme la plus répandue.
Au niveau de la production, trois courants de pensée sont évoqués, quand au comportement de l’Entreprise :
1- La théorie néoclassique.
2- Les théories de gestion.
3- Les théories de comportement.

* Ces théories ont un point commun : la maximisation de l’indice d’utilité à travers une fonction objective.
* Or en Islam, le comportement de l’entreprise, recouvre en plus de cela,  des attitudes d’altruisme, telles que les Sadakats et principalement la Zakat.
* Le comportement de l’entreprise en Islam diffère aussi du fait de la prohibition de l’intérêt pour son financement. Il en résulte que la dichotomie entre propriétaires et gestionnaires est nettement marquée en Islam.
* En résumé, le comportement de l’entreprise recouvre une dimension “ morale ” : l’altruisme, qui est et doit être endogène au système de gestion de l’entreprise.
þþ Pour ce qui est de l’Investissement, on lui reconnaît deux rôles essentiels :
a) Au niveau de la demande, l’investissement intervient dans le niveau du produit national Brut.
b) Au niveau de l’offre l’investissement intervient quand à la formation du capital fixe et donc de la Production.

* L’auteur traite aussi des normes qui doivent régir ‘investissement dans le cadre Islamique, à savoir :
a) Les Normes de licité qui ne doivent pas être enfreintes.
b) L’application des finalités de la Chari’a en respectant les priorités :(DAROURIAT-HAJIAT-TAHSINIAT).
c) L’interdiction de tout financement à base de riba.
d) L’investisseur musulman dans ce cadre essaie de maximiser sa fonction objectif, qui vise à la fois plus de profits matériels, mais également plus de récompenses divines : Ajr, Tawab, Falah.

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