ma peau aime les maux ?
0.
Les dés brouillheures de visions
1.
Le feu mêle et masse la tourbe
Et le mâle gît, oui et râle.
2.
La morsure creuse la chair
Dans cette étroite marge meurtrière
Ouvre cette fermeture
Celées depuis des ans.
3.
Le charme éprend
Un naître se retient
L'affole de brûlures
Il me détient.
4.
Toujours quand surpris violemment dans le noir d'une pleine étendue d'avalanche de coups pénétrants d'eau brutalement transformés en masse infiltrée froide et alourdie de ses tissus gonflés qui collent des peaux lourdes supplémentaires ralenties le ne pouvoir péniblement qu'avancer malgré la maigreur sur une sensation de fièvre glacée qui se métamorphose en devenir quelque chose de flasque sans pouvoir sans voir sans stable ou se tenir d'être abusé de se développer quelque chose d'autre tout au fond en étant refoulé sans espoir, elle tombe.
5.
La crainte tord de corps écrasants qui
Grouillent figés de gestes impossibles
S'étouffent traversés d'inexistants
Du possible corps rebouillent
Un puissant au vouloir à néant
Depuis trop de temps sans temps
Un infini trop longtemps resté seul
Serre sans plus le sang forçant
Qui m'a quitté
J'attends bêtement le restant.
6.
Sans vouloir tenir compte des scènes tirant à m'impliquer dépendament de ma volonté je forçais lourd l'air à m'avancer dans d'autres lieux de clowneries publicitaires calmes et de paysages alanguis se rétrécissant derrière un large brouillard d'indifférence dans le monde.
7.
Un homme pourtant stoïque
Je le vois crispique, mélalcoolique
Il me dit qu'il est traumatique
Et que c'est toxique.
8.
Une coulure froade spasma mon épine dorsale droite. Immobile les yeux flous je regardais sortant d'un gouffre né-antique sans temps.
De fines gouttes de bruines fines piqûraient l'hypervitesse immergée de l'art lancée dans l'opaque infini du nuage opaque. Glace grisâtre, l'infini au fond qui s'arrête juste devant soi. Mais la route noire elle sans fond tranchait dans la matière grise et filait la lumière. Un silence trop lent. Ourdission.
9.
Dans l'amas enchevêtré d'immeubles neufs et anciens, là où les cours et maisons communiquent par des passages cachés aux hommes du quotidien et restent dans le mystère soigneusement camouflés par des faux murs posés en biais pour qu'aucun ne puisse soupçonner leurs existences même en les frôlant à proximité.
Cependant avec mon pain la curiosité et l'information poussa à m'enfouir dans ce gigantesque amas de blocs constitués de formes fractueuses déréglées mais entassées selon une certaine logique d'habitation et de subjectivité. Je poussais une ptortre en fer incrustée dans le mur. Sans mouvements la ptortre était intouchée. InexploiÝée. Sa souille avait roudé son fer à la pierre. Elle craqua. Seule, une porcelaine de papier désséché longuement par un soleil sans rosée, Noir. Le temps résiste à la forme du temps. J'entre dehors, oui. Je ressors. Dedans... Oui oui je rerentre dehors. Dehors l'espace est plus vaste. Dehors il fait nuit avec une odeur d'issues infinies. une odeur d'humidité souterraine. une odeur d'anticlarté d'avant, l'apparition du jour n'apparaît pas. Les issues je les sentais par million en aveugle. Mais le ciel, une grille immense suspendue qui retenait une quantité astronomique d'objets vieillis en milliard de morceaux de bois, de chaussures, de vêtements, de fer, de terre, de verre, de cheveux, d'autres trucs indescriptibles tant par leur formes que par leur matière. Est-ce cet entassement qui génère cette nuit vaste du dehors ? Sous mes pieds, je sentis un glissement, une pente, vers le bas, vers le haut, partout. un million d'odeurs vieilles et rances. Je m'assis. Où suis-je ? Ah. C'est l'immensément décharge surterraine une dimension en plus de la ville... bof j'ai faim et je mange mon pain, mon pain du matin.
10.
Il y a des petits pas qui se cherchent un sens à vivre,
D'autres qui ont une vue imprenable de la vie,
D'autres qui n'arrivent pas à vivre,
D'autres qui vivent sans le savoir,
D'autres qui vivent à critiquer juger l'opinion de la vie d'autres qui s'attachent à la vie,
D'autres qui s'en moquent et la prennent au sérieux.
vite
Nos paroles s'évanouissent dans le vide le chaos répétissant
tout meurt
instantanément
Vite ils naissent vite ils meurent vite ils naissent vite ils meurent vite ils naissent vite ils meurent vite viete meurt nouveau vite vite meurt naît meurt
Instantanément
Puisque je suis vivant je vais mourir pour
Naître quoi ?
Plus j'ai de vie plus je respire difficilement
Naître qu'un vivant
Je deviens un vomi froid
Autre chose vite
Nouveaux vieux mais neuf
Vomi qui se fige
Le Temps ne s'arrêtera Pas
Le Temps ne s'arrêtera Pas
Le Temps ne s'arrêtera Pas
...
11.
Vagabond par spasmes d'étoilés,
La mort sûr
L'art d'horizons imperméables flambe,
Classes ordinateurs horaires et forces déçues calculatrices.
Un satellite luciole, grand enfer, blessure trois milles délires contradictoires entiers,
Blancs
Après demain animateur
Ou froid des viols écorchée
L'adresse inconnue, miette, monde, tronc, numéro 12,
Un printemps
Correspondances
Du désert à l'image actuelle à travers l'île, cette île.
Programmeur par->le oppositions
Rampe l'attaque de faire
Réactions petites
Cette porte de fer
Naissances sur la terre et le rôle du numérotage, baroque ?
Canon fort et exil vaste, arbitraire...
Viol bref
Médicaments et puis reporté
pose
Choisir son homme à langage terne
D'un rang très très ancien
assez ?
12.
Peindre sa ville de toutes les couleurs
D'abord peindre ses volets
Ensuite son balcon
Ensuite sa rue
Ensuite son quartier
Enfin quand tout sera peint
Promenez vous dans votre
Nouvelle vie le
Et respirez l'ère
Dû Prés vert
13.
- Elle est très pratique, n'importe où elle vous protège, elle vous facilite la vie, c'est idéal!
- Mais j'ai déjà le carnet, il me suffit!
- Le carnet! Mais c'est périmé, maintenant il n'y a plus que des cartes magnétiques... Faites un essai, ça vous coûtes rien, vous verrez, vous ne pourrez plus vous en passer.
Avant que j'émette je ne sais une combien ième objection, déjà il était en train de remplir ma fiche d'adhésion, bouché à tout ce que je pouvais lui dire.
- Voilà c'est fait, vous n'avez plus qu'à attendre... Vous la recevrez directement chez vous. Ah j'oubliais me dit-il me rappelant, de votre compte sera retiré une valeur infime, presque rien, au revoir et merci.
Je ne répondis pas et repartis un peu abasourdis de l'une des n milliard agences du Bureau Central de Protection des Biens de Valeurs, la BCPBV qui recouvre tout le Globe.
[le reste du texte est perdu]
14.
...............