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Notre Epoque - 24/09/1998 - N°1768

Des souris et des mômes

L'ordinateur fait-il des petits génies ?

Avec la ruée des familles sur les machines à 4 000 francs, avec Internet à la portée des débutants, avec l'informatisation accélérée de l'école, voici venir la bit génération. Révolution pédagogique ou abêtissement numérique ?


Avant de se lancer - à son corps défendant - dans l'éducation sexuelle de la planète via Internet, Bill Clinton était déjà un ardent avocat des vertus pédagogiques de l'ordinateur. Dès 1993, il met en place, avec son vice-président Al Gore, une « Task force » pour développer les autoroutes de l'information. Objectif : connecter toutes les écoles au web d'ici l'an 2000.A la clé, un programme national d'informatisation des écoles qui doit rendre l'ordinateur « aussi habituel dans la salle de classe que le tableau noir ». Il coûtera entre 40 et 100 milliards de dollars pour les cinq prochaines années. L'enthousiasme présidentiel n'en est pas moins communicatif. Le républicain Newt Gingrich rêve d'un enseignement « disponible vingt-quatre heures par jour, sept jours par semaine », entraînant un bouleversement des attitudes vis-à-vis de l'apprentissage. Et les écoles américaines se mettent à remplacer les cours de musique ou de dessin par des classes d'informatique.
On appréciera l'ironie de l'histoire qui piège le maître de la Maison-Blanche dans la toile d'araignée électronique qu'il a contribué à tisser. Les parents qui tentent d'interdire à leur progéniture l'accès au rapport Starr sur Internet peuvent remercier Clinton et ses mégabits didactiques... Mais trêve de futilités, la révolution pédagogique est en marche. Les esprits chagrins objecteront que ce n'est pas la pemière fois. Comme le rappelle Todd Oppenheimer dans la revue « The Atlantic Monthly », Thomas Edison prophétisait en 1922 que le cinéma remplacerait les manuels scolaires (1). En 1945, un certain William Levenson, directeur d'une station de radio à Cleveland, assurait que le poste de radio supplanterait le tableau noir. Plus tard, le psychologue Benjamin Skinner fit l'éloge de machines à enseigner et d'une instruction programmée qui devait multiplier par deux les performances des élèves. Le magnétophone, la télévision, l'ordinateur ont tour à tour joué le rôle de professeur thaumaturge (pas le lave-vaisselle, allez savoir pourquoi). Bref, chaque nouvelle technologie de communication ressuscite le mythe de la machine merveilleuse capable de transformer sans efforts le cancre le plus endurci en petit Newton. Et les déceptions répétées n'empêchent pas l'histoire de bégayer.
Aujourd'hui, la nouvelle vague informatique prend l'allure d'un tsunami irrésistible et planétaire (2). L'Europe a emboîté le pas à Bill Clinton, bien décidée à ne pas manquer le train des nouvelles technologies (à supposer qu'une autoroute, fût-elle de l'information, puisse être considérée comme un train). Les Scandinaves, qui étaient les mieux équipés, ont passé la vitesse supérieure. Depuis 1994, le réseau d'écoles ODIN relie par Internet la Suède, le Danemark, la Finlande, la Norvège et l'Islande. Les plans danois et finlandais, démarrés en 1995, prévoient la connection des écoles primaires et secondaires à l'horizon 2000.En 1996, l'Allemagne a entrepris de brancher 10 000 écoles sur les 52000 du pays. Fin 1997, Tony Blair annonce un plan de connexion de l'ensemble des écoles et déclare 1998 « année du Net ». A la même époque, Claude Allègre fixe un objectif ambitieux : tous les établissements publics, de la maternelle à l'université, seront équipés d'ici l'an 2000.En juin dernier, le ministre de l'éducation claironne qu'avec 80% des lycées reliés à Internet, la France se place avant la Grande-Bretagne, l'Allemagne et les Etats-Unis. Affirmation pour le moins rapide. Mais l'essentiel n'est pas là. Du point de vue de l'éducation, savoir combien les écoles françaises possèdent d'ordinateurs en plus ou en moins que les Anglais est aussi pertinent que le fut jadis la connaissance précise du nombre de boutons de guêtres dans l'armée.
D'ailleurs, est-ce vraiment le souci de rendre nos enfants plus intelligents qui pousse les gouvernements des pays développés à informatiser les classes ? A l'évidence, c'est d'abord une formidable pression politique, économique et technologique. L'explosion d'Internet et le défi américain ont relancé les plans d'informatisation européens en sommeil depuis dix ans. Claude Allègre peut bien répéter qu'il faut « de la pédagogie plus que des tuyaux », la priorité visible est de poser les tuyaux. Il s'agit avant tout de rester dans la compétition économique mondiale. Point barre.
Dans le contexte actuel, rien ne prouve que l'introduction massive de l'ordinateur à l'école améliorera quoi que ce soit à la qualité de l'enseignement. « Ce qui cloche dans l'éducation ne peut pas être résolu avec de la technologie... On ne résoudra pas les problèmes en mettant toute la connaissance sur des cédéroms. On peut installer un site web dans chaque école - il n'y a rien de mal à le faire. Sauf si cela nous endort dans l'illusion que nous sommes en train de résoudre le problème de l'éducation. » Qui tient ces propos rétrogrades ? Steve Jobs, le co-fondateur d'Apple, l'homme qui revendique avoir distribué plus d'ordinateurs aux écoles que n'importe qui d'autre sur la planète. Pas précisément un conservateur technophobe...
Depuis vingt ans, on affirme régulièrement que l'ordinateur va supprimer les blocages pédagogiques, améliorer les performances des élèves, rendre l'apprentissage facile et amusant. En-dehors de quelques réussites aussi rares qu'exemplaires (voir l'interview de Monique Linard p. 104), ce n'est pas du tout ce que l'on observe. L'enquête très approfondie menée par « The Atlantic Monthly » sous le titre « The computer delusion » (l'illusion informatique) abonde en témoignages qui vont dans le même sens. Sherry Dingman, professeur de psychologie dans un collège de l'Etat de New York, estime que si les enfants se mettent à l'ordinateur avant d'avoir de bonnes bases fournies par la lecture de livres, ils perdent des chances de développer leur imagination. Marilyn Darch, professeur d'anglais en Californie : « Les ordinateurs sont des bonbons qui gâtent les dents... Quand les enfants sont accros, cela fait paraître la lecture d'un livre ennuyeuse. Les livres n'ont pas d'effets sonores... » Sherry Turkle, professeur au MIT, observe depuis plus d'une décennie les relations entre les enfants et l'ordinateur : « Les possibilités de s'en servir d'une manière pauvre excèdent tellement celle d'un bon usage, dit-elle, que cela me rend très réticente, moi qui suis fondamentalement optimiste à propos des ordinateurs. » (3)
L'Europe fait-elle mieux que l'Amérique ? Dominique Pasquier, sociologue, a dirigé une toute récente enquête sur l'ensemble des pratiques liées à l'écran (TV, jeux video, ordinateur) des jeunes de 7-17 ans, menée dans onze pays européens. « En France, la moitié des foyers qui ont des enfants de 7 à 17 ans sont équipés d'un ordinateur, un niveau comparable à celui de la Grande-Bretagne ou de l'Allemagne, mais très en-dessous des Pays-Bas, du Danemark ou de la Finlande, dit-elle. Les parents investissent l'ordinateur comme un élément utile à la formation de leurs enfants. Dans les milieux favorisés, l'ordinateur crée un lien entre les pères et leurs fils, les filles étant peu concernées. Les parents des milieux défavorisés achètent l'ordinateur avec l'idée de donner une chance à leurs enfants, mais ils ne s'en occupent pas. Dans tous les milieux, l'utilisation de l'ordinateur est peu contrôlée, contrairement à la télévision, plutôt surveillée dans les classes moyennes (mais pas dans les milieux défavorisés). » Bref, les parents attendent de l'ordinateur qu'il favorise le développement intellectuel de leur enfant. Seulement voilà : à l'arrivée, les usages « intelligents » - cédéroms, Internet, traitement de texte... - sont très minoritaires. « On utilise trois fois les cédéroms éducatifs et on passe aux jeux, autout desquels les garçons organisent toute une activité sociale, poursuit Dominique Pasquier. Un enfant qui est bon joueur de jeux vidéo n'est pas seul, il a des copains, avec qui il échange des jeux, des magazines, des astuces, etc. Après 15 ans, on observe une baisse d'intérêt pour l'écran, remplacé par les activités sociales adolescentes, sorties, boîtes, musique... Chez les filles, la socialité adolescente démarre plus tôt. »
Il ne s'agit, bien sûr, que d'une photographie provisoire. A l'heure où les grandes surfaces proposent des ordinateurs familiaux à moins de 4000 francs, le prix d'une télévision, il faut se garder de vouloir figer une situation en pleine évolution. D'un autre côté, la concordance et la constance des observations dans des pays très différents devrait faire réfléchir. Sans doute est-il rassurant de voir les mômes se passionner pour les traquenards de « Tomb Raider » et de « Virtua Fighters » plus que pour la gestion du budget familial à l'aide d'un tableur. Mais il ne saute pas aux yeux que cela les prépare mieux au monde de demain que des apprentissages « traditionnels ».
Ici, on pressent une pointe d'agacement chez le lecteur. Comment l'initiation de nos mouflets à ces instruments qui pénètrent chaque jour le moindre secteur de la vie sociale ne serait-elle pas un progrès ? Comment s'inséreront-ils dans le monde professionnel de demain s'ils ne savent pas manipuler la souris, charger un cédérom, surfer sur le web ? A ce compte-là, autant leur apprendre à écrire en cunéiforme sur des tablettes d'argile, à chasser le bison au javelot et à tailler des silex !
Si provocateur que cela puisse paraître, ce ne serait pas une si mauvaise idée. La maîtrise du double-clic est plus utile dans la société d'aujourd'hui que l'art de polir un biface, mais elle beaucoup moins formatrice que la plupart des arts traditionnels. Vue de l'esprit nostalgique ? Non, constat pragmatique, partagé par les dirigeants et les ingénieurs des sociétés les plus hi-tech. Pour Tom Henning, professeur de physique à San Francisco et conseiller d'une société d'équipement électronique de navigation, les ordinateurs sont limités : ils n'impliquent, au mieux, que deux sens, la vue et l'ouïe, et produisent un espace à deux dimensions. « Même les modélisations en trois dimensions ne sont que des répliques en 2D d'un monde en 3D, dit-il. Un enfant qui a grandi devant une console Nintendo manque de compétences sur l'espace. Il a besoin de jouer avec des Tinkertoys, de l'argile, de découper du balsa. »
Depuis 1992, Hewlett-Packard, géant de l'informatique, a investi 2, 6 millions de dollars pour aider des écoles à enseigner les sciences physiques comme au bon vieux temps d'avant les simulations sur ordinateurs : en faisant de vraies expériences avec des matériaux réels, de l'eau, des éprouvettes et des aimants. Même son de cloche dans le secteur du cinéma et de l'animation, où l'on se sert pourtant sans cesse de l'ordinateur. Pour Karen Chelini, de LucasArts Entertainments, la société de jeux interactifs de Georges Lucas, les artistes qui travaillent trop à l'écran ont un dessin plat, « qui manque de richesse et de profondeur. Avec l'apprentissage artistique traditionnel, l'oeil s'entraîne à être attentif au mouvement du corps. On apprend les attitudes, les sensations, les expressions. Les bons artistes sont ceux qui ont passé leur enfance avec leur carnet de croquis. »
On pourrait multiplier de tels exemples. Pendant des années, les chercheurs en intelligence artificielle ont essayé, sas succès, d'introduire dans les ordinateurs la complexité et la richesse du monde réel. Par exemple, en faisant des robots qui explorent une pièce, ou manipulent des cubes. Aujourd'hui, la machine peut battre Kasparov aux echecs, mais elle n'a pas les savoir-faire généraux d'un enfant de quatre ans. Pour les enfants, l'abus des univers simulés risque d'être appauvrissant, sinon nuisible. Sherry Turkle décrit l'exemple d'un garçon de treize ans qui joue à « SimLife », un jeu qui simule l'évolution. Lorsque le jeune Tim voit, dans une partie, disparaître les oursins, cela n'a aucune signification pour lui : « Ce n'est pas important », dit-il. En somme, le contenu des images montrées à l'écran ne fait pas sens, seule compte l'habileté opératoire à manipuler les variables du jeu. La même remarque s'applique à des jeux violents, où l'on tue des adversaires, avec des grosses flaques de sang qui apparaissent sur l'écran. Sherry Turkle cite aussi ce raccourci, formulé par une gamine jouant à SimCity, célèbre jeu de planification urbaine : « Augmenter les impôts provoque toujours des émeutes. »
Pour l'enfant, l'écran ne remplace ni le monde réel, ni l'indispensable contact avec les parents, les copains et les enseignants. Toutes les observations confirment que les expériences pédagogiques réussies avec l'ordinateur sont toujours celles qui naissent d'un échange intense et fécond entre les enfants et les enseignants ou les éducateurs. Et que ces expériences sont très minoritaires. Le reconnaître n'est pas un signe de résistance au changement et de refus du progrès. Plutôt que de relancer une querelle des anciens et des modernes, il serait urgent de mettre en cause ce mouvement culturel planétaire qui tend à privilégier le virtuel sur le réel, l'information sur le sens, la communication électronique sur le contact physique. Et dont le lynchage virtuel de Bill Clinton fournit, au-delà de son aspect politique, une illustration caricaturale. Il est dangereux de laisser croire aux enfants qu'explorer les écrans est plus important que jouer avec des objets réels, apprendre la musique, discuter avec un ami, un parent ou un maître. Les outils les plus sophistiqués et les plus performants sont tôt ou tard dépassés. Ne les laissons pas nous dépasser.

(1) Todd Oppenheimer, « The Computer delusion » (« L'illusion informatique »), « The Atlantic Monthly », juillet 1997.
(2) Voir le livre de Serge Pouts-Lajus et Marielle Riché-Magnier, « L'école à l'heure d'Internet, Les enjeux du multimédia dans l'éducation », Nathan, Paris, 1998.
(3) Voir le livre de Sherry Turkle, « Les enfants de l'ordinateur », Denoël, 1986.

Michel de PRACONTAL
(enquête de Sophie des Désert et Houda Kegouche)

« J'ai 9 ans, je surfe sur le Net »


Dans la classe de CE2 de l'école des Peupliers, à Vaucresson, les élèves âgés de 8 à 9 ans rechignent à descendre en récréation : ils ne veulent pas quitter leurs ordinateurs. Douze machines trônent dans la classe. « Un ordinateur pour deux élèves, c'est fabuleux » : Pierre Dieny affiche une fierté méritée. Cet enseignant de 39 ans s'est lancé dans l'informatique avec ses élèves il y a deux ans, après s'être passionné pour les innovations pédagogiques de la méthode Freinet. Faute de crédits, Pierre Dieny a fait appel à la générosité des parents et s'est retroussé les manches, avec l'aide des enfants. « Je négociais le prix des gâteaux dans les supermarchés pour les vendre aux récréations. J'ai récolté 10 000 francs ! », se souvient-il. Depuis, il a obtenu par la faculté de Jussieu un accès à Internet et a créé un site avec ses élèves.
Pierre Dieny s'étonne du changement d'attitude des parents : « Ils me regardaient comme un martien, aujourd'hui ils me soutiennent. Ils ont compris que leurs enfants ont besoin de l'informatique. » Cette année, 19 de ses élèves sur 24 ont un ordinateur chez eux : « Du jamais vu, une réelle explosion. Certes, ils sont souvent issus de milieux favorisés, mais avec les ordinateurs à 4 000 francs... » Pour lui, le bouleversement à venir dans l'enseignement est incommensurable. « Nous ne serons plus des dispensateurs de savoir mais des tuteurs. Il s'agit d'aider l'enfant à être le meilleur de lui-même et de le guider. » (Voir l'interview de Monique Linard p. 104.)
Le jeune instituteur a complètement intégré l'ordinateur dans ses leçons. Dans cette classe de CE2 où l'on se perfectionne en lecture et en écriture, les élèves passent trois heures par semaine devant l'écran. Fini les cours magistraux sur la préhistoire, les enfants réunissent des questions sur la période et trouvent les réponses sur Internet, dans les logiciels éducatifs ou en interrogeant des historiens par e-mail avant de les exposer oralement. Transformés, les cours de géographie : « Nous avons participé à un projet d'études sur l'état du temps avec quinze écoles du monde entier. On était connecté avec l'Afrique du Sud, le Canada, la Floride... Une manière efficace d'aborder les différents climats », explique Pierre Dieny. Chaque enfant apprend à se servir du traitement de texte, tape des exposés et des comptines. Et que personne ne dise à cet enseignant que l'ordinateur tue l'écrit : « Les enfants écrivent des centaines de textes. » Margot, 8 ans, romancière en herbe, transcrit « le Fantôme du grenier », conte qu'elle a imaginé la veille : « Je préfère écrire avec le clavier. C'est plus amusant, et puis on peut se tromper et corriger facilement. » Thomas, appliqué, vérifie les résultats de ses calculs : « Je le fais ici. A la maison, c'est la bataille pour l'ordinateur. » Alexandra, experte, aide ses camarades à trouver les bonnes touches. Pierre Dieny est satisfait : « Je ne suis plus le seul référent, ils font aussi appel les uns aux autres. On apprend beaucoup en se trompant, en communiquant avec autrui. »
Les Peupliers : <http://www.acversailles.fr/etabliss/peupliers>.

Sophie des Déserts

La télé avant le clavier


L'ordinateur va t-il détrôner la télévision ? Incontestablement non, affirme la sociologue Dominique Pasquier à l'issue son étude « les Jeunes et l'écran », qui paraîtra en janvier 1999 dans la revue « Réseaux » et qui porte sur toutes les pratiques liées à l'écran (TV, ordinateur, jeux vidéo) des 7-17 ans, dans 11 pays d'Europe. Première constatation, la télévision reste partout le média dominant, les jeunes Anglais la regardent en moyenne 3 h 30 par jour en moyenne contre 2 h 30 dans les autres pays européens et 2 h en France. Mais l'ordinateur ne cesse de progresser : 50% des familles ayant des enfants de 6 à 17 ans sont équipés en France, contre 54% en Allemagne, 49% en Grande-Bretagne mais 84% aux Pays-Bas. Ainsi, le temps consacré à la lecture diminue : en Grande-Bretagne, seulement 58% des 6-17 ans lisent en dehors de l'école (essentiellement des magazines), contre 75% en France, en Allemagne et en Espagne. Si les jeunes Français passent moins de temps devant l'écran, c'est plus en raison des rythmes scolaires infernaux - les journées de classe dans le reste de l'Europe s'achèvent à 15 h 30 - que d'un désintérêt pour la télévision.

S. D.


Nouvel Observateur - N°1768 - page 100- 2972 mots.


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