Lo
Hialat
Ua revista entaus occitans |
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No. 4
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ActualitatsSe parla de signar la Charte européenne...Lo primièr ministre francés declarèt que França estudiava lo cossí de signar la famosa carta. Aquí çò que ne diguèt Libération.Ensenhador |
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Par Le L'an dernier, les diverses locales de France 3 alignaient quelque 260 heures en langue régionale (dans une dizaine de stations concernées) sur 5000 heures de programme. La saison qui démarre ne voit pas d'augmentation notable. «Nous ne faisons qu'accompagner ce qui se passe dans les régions», explique Monique Sauvage qui coordonne les programmes régionaux sur France 3. De fait, les langues minoritaires sont généralement cantonnées aux journaux d'information (Rund um en Alsace ou Noi en Corse), aux magazines culturels(Du-man-du-se en Bretagne ou Viure al pais en Provence). Des émissions sans autre originalité que le sous-titrage français (sauf en Corse où la corsophonie est encore très forte). Aujourd'hui, ces idiomes commencent pourtant à pointer leur accent particulier dans les feuilletons ou les émissions pour enfants. «Le succès d'un Tintin en alsacien nous a fait réfléchir, poursuit Monique Sauvage. C'est évidemment une possibilité d'élargir ce public ; nous l'envisageons maintenant en occitan. Mais surtout, nous souhaitons investir plus le champ social. Nous voulons éviter désormais le culturel un peu trop "folklore et tradition" - genre le portrait du berger - et nous recentrer sur l'urbain.» Sans parler de l'exemple récent venu du privé : la diffusion en breton du Mondial sur TF1 et Canal +. Reste, pour la télévision hertzienne, le problème de la diffusion. Qui recouvre rarement le territoire linguistique. C'est pourquoi là aussi le satellitaire croît car il peut répondre à une demande (l'Auvergne ou les pays du Nord) que le hertzien ne peut plus satisfaire. «La question se pose en Aquitaine, dit Monique Sauvage. Au Pays basque on y arrive pile poil, mais sur l'Occitanie, on est moins pertinent. Sans compter les Alsaciens à Paris qui veulent capter leurs émissions régionales. La perspective d'utiliser le numérique peut rendre les choses excitantes.» La radio ne devrait pas avoir le même souci, elle qui peut affiner ses secteurs
de diffusion. Quand Radio France reprend l'antenne locale de FR3 en 1983, il n'y
a que deux heures d'émissions totalement en alsacien. En 1992, on passe à
cinq heures quotidiennes sur Radio France Mettelwelle (ondes moyennes). L'an
dernier, elle était créditée de 25 000 auditeurs. Une évolution
qui se retrouve sur les autres antennes. Avec quelques particularités dues
à la pratique, inégale, de la langue. En Corse (RCFM), on parle indifféremment
corse ou français hors les émissions spécifiquement en langue
corse. Le grand absent de la radio reste l'occitan. Qui recouvre pourtant trente
départements, mais une disparité de parlers, du gascon au provençal.
Ceci explique peut-être cela |
http://www.fa.knaw.nl/mercator/ .Kervarker, un site dédié à la langue
bretonne, propose des cours de breton en ligne et une multitude de liens: .Qu'est-ce que la langue basque, l'ouvrage de Georges de
Kolovrat en ligne sur .Un site consacré à l'héritage basque,
breton, normand et acadien à Saint-Pierre-et-Miquelon: http://209.205.50.254/ . La culture occitane depuis ses traditions jusqu'aux organisations politiques et associations culturelles actuelles: http://www.mygale.org/ |
© 1997, 1998 Justin Lapujolada |