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À Dollard des Ormeaux la loi 414 et le marteau du -6% est tombé.

Les pompiers de Dollard-des-Ormeaux ont le feu !!!



L'Association des pompiers de Dollard des Ormeaux membre du plus grand regroupement de pompiers professionnels du Québec, incluant Montréal (R.A.P.Q.)


Les pompier de Dollard-des-Ormeaux s'interrogent sérieusement quand aux véritables intentions de Mrs. Bouchard, Trudel,Perreault et Bourque, lorsqu,ils parlent de l'intégration des services d'incendie sur le teritoire de la CUM.

On parle beaucoup de budgets, d'économie, de mise en commun des services. On parle beaucoup sans toutefois agir. Pourtant ce ne sont pas les études et les rapports qui manquent, les tablettes en sont pleines.

Pendant ce temps, que fait-on de la sécurité de la population? Comment expliquer que les résidents de l'île de Montréal n'ont pas droit à la même protection selon qu'ils habitent le nord, le centre ou l'ouest de l'île ?

Dollard des Ormeaux, une ville d'environ 48,000 habitants est protégée par vingt quatre pompiers répartie sur quatre relèves, ou si on préfère, l'équivalent de quatre pompiers et un officier par relève. On retrouve à l'intérieur de la caserne, sept véhicules d'intervention dont plus de la moitié doivent rester sur place faute de personnel.Quelle bonne protection!

Un de ces sept véhicules répond aux appels médicaux en même temps qu'Urgence Santé (duplication de service) pour une moyenne de 2.5 appels par quart de travail. Ce qui veut dire qu'il reste à la caserne deux pompiers plus un officier pour les six autres véhicules.

Pourtant nous devons répondre avec un minimum de trois pompiers et un officier aux appels de l'entraide mutuelle, un accord signé à notre insu, entre les villes de Dollard-des-Ormeaux, Pierrefonds, Ile Bizard, Pointe¬Claire, Kirkland, Beaconsfield, Dorval, Lachine, La Salle, Ville St-Pierre, Montréal-Ouest et Verdun. Et dire que Montréal est à quelques coins de rues !!!

Plutôt que d'embaucher huit pompiers de plus, une promesse qui date du début des années 80 et qui vise à offrir un service adéquat à la population, le maire Janiszewski préfère garder le nombre de pompiers sous le seuil minimal et dépenser l'argent des contriuables en temps supplémentaire. Après quoi, il dénonce les salaires élevés des pompiers, des salaires auxquels on doit ajouter, faute de personnel, de nombreuses heures supplémentaires.

Quand vient le temps de s'asseoir à la table de négociation et de parler de rémunération notre cher maire M. Janiszewski, nous considère comme un petit groupe sans importance. Mais quand vient le moment de se faire du capital politique, la vent change et M.Janiszewski nous considère comme les meilleurs au monde. Des belles paroles, M. le maire...Avec la moitié des pompiers qui approchent la cinquantaine, il faut que vous compreniez que ça ne marche plus, M. le maire. Les petites tapes dans le dos, c'est fini.

Après un gel de trois ans, nous étions de bonne foi et prêts à reprendre les négociations, comme nous l'avions convenu. Mais on a vite constaté qu'il n'y avait aucune volonté de la part de la VILLE. Elle préférait plutôt attendre la Loi spéciale du gouvernement Bouchard, derrière laquelle elle pourrait se cacher On a bien eu quelques rencontres avec le Directeur des ressources humaines qui, visiblement, n'avait reçu aucun man dat clair de la part de l'administration municipale. Des rencontres bidons sans offre formel.

Soudain, la Loi Spéciale est décrétée par le Premier Ministre Bouchard. D'un pas de géant, M. Janiszewski et ses acolytes s'en sont prévalent à une vitesse de l'éclair.

Il est très difficile et frustrant de discuter avec Monsieur le Maire. Tantôt actuaire, tantôt délégué syndicale, il change de chapeau quand bon lui semble. Il ne veut rien écrire et il oublie souvent ce qu'il dit ( mémoire sélective ). En Plus de détenir la Vérité, il n'y a qu'une seule question qui le préoccupe vraiment enr relations de travail: « How Much?».

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