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Galerie de personnages
râce à cette galerie de personnages, nous allons vous faire entrer de plein pied dans le passé de l'Outaouais en vous présentant des portraits de personnalités associés à son histoire. Vous allez ainsi découvrir un des plus grands chefs indiens, Pontiac, un intrépide truchement, Étienne Brulé, un explorateur célèbre, Champlain, un coureur de bois devenu l'objet d'une légende et de multiples complaintes, Jean Cadieux. Bien sûr, nous n'oublierons pas de vous parler des traditionnels trappeurs qui marquèrent de leur présence notre région.
L'explorateur
Lieux de passage des explorateurs

Champlain

xplorateur, cartographe et écrivain, Samuel de Champlain laissa des textes qui nous permettent de mieux connaître la région avant l'arrivée des grands bouleversements que provoquèrent la traite des fourrures, les épidémies et les guerres indiennes.

Champlain et Brûlé Champlain et Brûlé Est-il encore nécessaire de présenter Champlain ? Il est né en 1570, à Brouage en Saint-Onge. Soldat, marin, géographe, explorateur, fondateur de la ville de Québec, de Ville-Marie, qui devint Montréal, et père de la Nouvelle-France, il passa à deux reprises dans le Pontiac.En France, Champlain rencontra Nicolas du Vigneau qui affirmait avoir atteint une mer au nord en moins de dix sept jours, aller-retour à partir de Ville-Marie. En 1613 accompagné de quatre Français, dont du Vigneau et d'un guide indien, Champlain remonta la rivière des Outaouais et reconnut la rivière Gatineau, la rivière Rideau, les chutes de la Chaudière, puis termina son périple à l'Île-aux-Allumettes où le chef algonquin Tessouat nia les affirmations de du Vigneau.Champlain eut toutes les peines du monde à sauver du Vigneau car les Algonquins,
Champlain et Brûlé
Champlain
Champlain et Brûlé
et Brûlé
disant ne pas apprécier les menteurs, voulaient l'exécuter. En 1615, il reprit le chemin effectué en 1613, accompagné d'Étienne Brûlé, d'un domestique et d'une dizaine d'Indiens. Il remonta la rivière des Outaouais jusqu'à la Mattawa. Le 26 juillet 1615, il arriva dans le lac Nipissing. Il navigua ensuite dans la Baie Géorgienne, sur le lac Huron, en profita pour aller guerroyer avec un fort parti huron. Il  fut blessé deux fois au cours des combats et hiverna en Huronnie avant de rentrer à Québec l'année suivante.

Ce fut son dernier grand voyage d'exploration. Il se consacra ensuite au développement de la jeune colonie.

Le truchement

ès les premiers contacts entre les Européens et les Indiens, des volontaires partirent vivre avec les Amérindiens pour former des interprètes, appelés truchements. Leur rôle fût primordial lors de la naissance de la Nouvelle-France pour ce qui était de pour fournir des renseignements sur le pays.
Ils servirent d'intermédiaires entre les Indiens et les Français et favorisèrent la bonne entente entre les deux communautés. Par contre, au contact de cette vie libre et aventureuse, ils développèrent un goût marqué pour la liberté et ne supportèrent plus aucune des contraintes de la vie civilisée. Ils devinrent très vite les bêtes noires des Récollets, puis des Jésuites, car ils montraient le mauvais exemple aux Indiens, allant même jusqu'à gêner les conversions.

Étienne Brulé, truchement et premier découvreur de l'Outaouais.

Né en 1591, il débarqua très jeune à Québec avec Champlain. Après deux hivers passé à l'Habitation de Champlain sur le site de ce qui allait devenir la ville de Québec, il partit avec un groupe d'Algonquin vers l'Outaouais, le Pontiac et la Baie Géorgienne. Il fut certainement le premier Blanc à explorer ces territoires encore inconnus. Il vécut quelques temps à l'Île-aux-Allumettes.Tour à tour explorateur, interprète et représentant de Champlain, il eut une vie tumultueuse. Excellent interprète, il était capable de converser aussi aisément avec des Montagnais, des Algonquins, des Hurons que des Andastes.

Étienne Brûlé Étienne Brûlé En 1615, il fut chargé par Champlain de rassembler une armée de 500 Andastes pour partir en guerre contre les Iroquois. Il devait rejoindre Champlain près de Syracuse où celui-ci assiégeait un village d'Onnontagués avec une armée huronne. Champlain fut blessé deux fois et dut lever le siège. Brûlé arriva trop tard. Il fut capturé et torturé par les Iroquois en 1616, mais il parvint à s'enfuir. Les Hurons l'adoptèrent, ce qui ne l'empêcha nullement de se mettre au service des frères Kirke qui prirent Québec en 1629. Quelques années plus tard, il fut tué par les Hurons qui lui reprochaient ses turpitudes sexuelles.
Étienne Brûlé Étienne Brûlé
Etienne Brûlé
Le coureur de bois
vec le développement du commerce des fourrures, les castors se firent de plus en plus rares. Les Indiens qui fournissaient les peaux, victimes des guerres tribales et des épidémies, devinrent également plus difficiles d'approche. Vers l'ouest, de grands espaces vierges où les fourrures étaient encore abondantes attendaient les aventuriers. Une nouvelle génération de coureur de bois naquit pour aller au-devant de ces richesses.

Un riche commerçant finançait l'expédition, achetait le canot en écorce, la pacotille, les vivres et embauchait un équipage d'une dizaine d'hommes que l'on nommait des voyageurs. L'équipe était constituée d'un guide, d'un conducteur de canot, d'un interprète, d'un commis et d'un équipage souvent débutant. La navigation était difficile et dangereuse, car le moindre choc contre une rocher ou un bois flottant crevait l'écorce, ce qui gâchait les vivres. Tous les soirs, le canot était déchargé, sorti de l'eau, inspecté et réparé. Les journées étaient longues puisqu'ils partaient tôt le matin et ne s'arrêtaient que tard le soir. Les efforts étaient d'autant plus éprouvants que la nourriture consistait en une bouillie de mais accompagnée d'un peu de graisse.

À l'automne, avant les premiers frimas, ils choisissaient un lieu d'hivernement sûr, à proximité d'un village indien et d'un lac ou d'une rivière où ils pourraient pêcher pour assurer leur subsistance. Ils construisaient un fort et des logis, le tout sous la direction du commis. L'installation terminée, ils commerçaient tout l'hiver avec les Indiens et collectaient les fourrures des tribus, même lointaines, organisant pour ce faire de nombreuses expéditions. Au printemps, les canots chargés de fourrures reprenaient la route de Montréal. L'arrivée en ville des équipages donnait lieu à de nombreuses réjouissances et beuveries.Beaucoup de voyageurs se mettaient à leur compte et, illégalement, commerçaient la fourrure, prenant femme chez les Amérindiens. Refusant toutes contraintes, ils préféraient la vie sauvage au retour à la ville, ce qui affaiblissait considérablement la jeune colonie et inquiétait les autorités qui essayaient par tous les moyens de freiner l'exode. L'Outaouais était l'un des lieux de passage obligé des coureurs de bois qui profitaient de leur halte au portage de l'Île-du-Grand-Calumet pour se recueillir sur la tombe du plus célèbre d'entre eux : Cadieux.

La légende de Jean Cadieux

Jean Cadieux avait adopté ce mode de vie depuis 1671 et avait fondé une famille avec une femme algonquine, Marie Bourdon. Il était né à Boucherville, le 12 mars 1671 de Jean Cadieu et de Marie Valade, dont il était le fils cadet. Chasseur et trappeur, il traitait avec les Indiens et échangeait des fourrures contre les provisions et les produits manufacturés qui lui permettaient de passer l'hiver encabané au fin fond des bois.
Un  jour de mai 1709, il descendait avec quelques Indiens de l'île Morisson à Montréal pour aller vendre des fourrures. Lors d'une halte aux portages des sept chutes à l'Île-du-Grand-Calumet, l'un de ses

Monument à la mémoire de Cadieux Monument à la mémoire de Cadieux Monument à la mémoire de Cadieux compagnons, un jeune Algonquin parti en reconnaissance, repéra un groupe de guerriers iroquois venu tendre des embuscades aux voyageurs pour s'emparer des précieuses fourrures. Pour s'échapper, il fallait franchir des sauts infranchissables et cela, sous une nuée de flèches ! Afin d'augmenter les chances de survie de ses compagnons et de sa famille, Cadieux décida avec un jeune guerrier algonquin de faire diversion et d'attirer les Iroquois loin des rapides pour leur permettre de les franchir en toute quiétude. Tous se cachèrent au fond de leur canot en amont des rapides, prêts à partir au signal convenu, soit un coup de fusil.
Monument à la mémoire de Cadieux
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Monument à la mémoire de Cadieux
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Monument à la mémoire de Cadieux
de Cadieux

Une heure plus tard, Cadieux et son compagnon prirent les Iroquois à revers et les attirèrent loin des rapides. Un échange de coups de feu s'ensuivit : c'était le signal qu'attendait les compagnons de Cadieux pour s'élancer dans les terribles rapides, sous l'oeil médusé de quelques Iroquois qui n'en revenaient pas et qui étaient plus préoccupés à se protéger des assaillants que de tirer sur les fuyards. Avec une dextérité hors du commun, les canotiers algonquins conduisirent les frêles esquifs d'écorce au milieu des flots rugissants, évitant tout contact avec les rochers qui auraient pu déchirer les écorces de bouleaux, ce qui les auraient conduit à une mort certaine. Deux jours durant, ils naviguèrent à un rythme d'enfer et atteignirent le lac des Deux Montagnes où ils trouvèrent refuge.

Ne le voyant pas revenir, trois de ses compagnons, après avoir mis familles et fourrures en sécurité, partirent à la recherche de Cadieux. Les Iroquois avaient fui l'île et les Algonquins trouvèrent un petit abri de branche vide près du portage des sept chutes. Les guerriers algonquins partirent à la recherche de leurs compagnons, lisant les traces laissées par les agresseurs et assaillants comme dans un grand livre. Le jeune algonquin avait été tué et, trois jours durant, les Iroquois avaient battu l'île à la recherche de Cadieux qui continuait à guerroyer, aussi insaisissable qu'une ombre !

Après deux jours de recherches infructueuses, ayant perdu tout espoir de retrouver Cadieux, ils découvrirent une croix de bois plantée en terre prés de l'abri qu'ils avaient remarqué à leur arrivée. Et là,  à demi enterré, gisait le corps de Jean. Il tenait entre ses mains une longue écorce de bouleau sur laquelle, avant de mourir, il avait transcrit sous forme d'une complainte, son épopée.

Il avait réussi à échapper aux Iroquois, mais épuisé, affaibli par trois jours de guérilla et de privations, il avait vu revenir ses compagnons, mais sans trouver la force de les héler. Il s'était préparé à la mort, creusant sa tombe et y plantant une croix après avoir composé sa complainte.  Il s'était ensuite enseveli avec ses dernières forces, attendant la mort en un lieu dit le Petit Rocher de la Haute Montagne.

Cent cinquante ans plus tard, Jean-Charles Taché relate que la légende de Cadieux était tellement vivace que les coureurs de bois qui passaient sur l'Outaouais s'arrêtaient sur la tombe pour prier, entretenir la croix et en prendre un copeau pour leur porter chance. Certains accrochaient à un arbre proche une copie de la complainte écrite sur une écorce de bouleau. Taché transcrivit la complainte qui comportait onze couplets et retrouva un prêtre, le père Cadieux, qui lui confia que Jean Cadieux était le grand-père de son grand-père.


En 1905, les ouvriers qui construisaient le Palais de justice de Bryson demandèrent et obtinrent la permission de construire un monument de pierre à la mémoire de Cadieux à la place de la croix de bois, ce qu'ils firent sans aucune solde, par seule soucis d'honorer la mémoire de Cadieux. Commença ensuite la guerre des monuments entre Bryson et l'Île-du-Grand-Calumet, chacun revendiquant le doit de posséder le monument à la mémoire de Cadieux. Le monument fut saccagé puis détruit par des vandales. Pour le protéger, les habitants de l'île récupérèrent nuitamment le monument et l'installèrent dans un parc à l'entrée du village afin de veiller sur lui.
Un des plus grands chefs indiens
Le grand chef Pontiac

tout seigneur, tout honneur, une MRC de l'Outaouais, des villes et des voitures portent encore de nos jours son nom et perpétuent son souvenir. Découvrons ensemble ce personnage hors du commun.
Grand chef Pontiac Grand chef Pontiac Né de père Odawa et de mère Ojibway en 1720 au bord du lac Nipissing, il devint chef des Ottawa et chef suprême de la confédération des Algonquins des Grands Lacs grâce à ses qualités de stratège et de communicateur. Allié des Français et ami fidèle de Montcalm, Pontiac a dirigé les Ottawas au combat et se distingua à la bataille de Monongahéla en 1755. Après la défaite des Français, les Britanniques furent durs envers les Indiens. Pontiac reprit la lutte pour reconquérir ses territoires et se libérer de l'oppression des Britanniques. Fait unique, il réussit à unir dix-huit nations pour faire la guerre aux Anglais. En mai 1764, il déclencha une insurrection et pris 9 postes anglais sur 11. La Pennsylvanie, la Virginie et la Nouvelle-York furent saccagées.
Grand chef Pontiac
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Grand chef Pontiac
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Il passa à deux doigts de réussir sa conquête, mais le Fort de Détroit, aidée par des Canadiens-français, résista au siège. Les Britanniques envoyèrent des renforts et répandirent des épidémies avec des couvertures contaminées dans les villages indiens. Pontiac dut battre en retraite le 18 août, mais il lutta encore un an malgré l'abandon de certains alliés. En 1765, le brigadier Bouquet, à la tête de fortes troupes, obligea Pontiac à abandonner le combat et signer un traité de paix.  Malgré cela, Pontiac voulait continuer la lutte par d'autres moyens ; il tenta de créer un gouvernement indien, de même qu'il essaya d'envoyer des Outaouais faire des stages en Angleterre pour apprendre les techniques de fabrication des étoffes afin de créer des industries. Les Britanniques, craignant ces idées progressistes, brisèrent la réputation de Pontiac en faisant courir le bruit qu'ils l'avaient achetés. Pontiac fut banni et dut aller vivre loin de ceux qu'il avait tant aimés et pour lesquels il avait tant lutté. Il mourut assassiné par un Péorias en 1767. Pontiac fût enterré avec les honneurs militaires dus à son rang sur les rives du Mississipi par la garnison française des Forts de Vincennes et de Chartres commandée par le capitaine Louis Saint-Ange de Bellerive.
Le trappeur
lettrd.GIF (608 octets)e nombreux coureurs de bois se sédentarisèrent et optèrent pour un mode de vie mi-occidental mi-indien. Prenant le meilleur des deux mondes, ils devinrent trappeurs. Vivant dans des cabanes en bois rond, fabriquant leur canot d'écorce, leurs raquettes, leurs vêtements, vivant libres et sans contraintes au fond des bois, ils comptaient sur leurs lignes de trappe pour amasser les fourrures qui leurs permettaient d'acquérir ce qu'ils ne pouvaient produire. Pour assurer leur subsistance, ils pouvaient affectuer des tâches aussi variées que trapper pour vendre les peaux et la viande, pêcher, chercher de l'or et des perles de moules d'eau douce, fabriquer des canots et des raquettes, bûcher et draver. Il y a peu, on rencontrait encore des trappeurs à l'ancienne dans l'Outaouais, mais l'arrivée de nouvelles lois réglementant la chasse et la pêche les ont plutôt marginalisés et rangés du côté des braconniers alors qu'ils ne faisaient que perpétuer le mode de vie de leurs ancêtres.
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Dernière mise à jour :  le 25 June 1999