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6 000 ans d'histoire
es recherches ethno-historiques suggèrent que six communautés algonquines, nomades et apparentées par la langue, ont occupé le territoire outaouais. Pendant un millénaire, leur présence a été plus discrète que celle des habitants précédents. Ils ont laissé les traces d'une généreuse production de céramiques dans plusieurs sites parsemés près des rivières de la région, dont celui du parc du lac Leamy à Hull, site de fouilles archéologiques récentes.
Plus tard, au cours du Moyen-Âge, le jeu des alliances politiques et guerrières ainsi que les exigences économiques ont provoqué divers mouvements de populations à travers le nord-est américain. Les peintures rupestres découvertes sur de grands pans rocheux à Sheen-Esher-Aberdeen-et-Malakoff témoignent des visions cosmogoniques et religieuses que les Algonquins partageaient avec d'autres communautés vivant jusqu'à 2 000 km plus à l'ouest.

À propos des noms des Amérindiens

L'histoire et la région de l'Outaouais sont émaillées de noms amérindiens. Or, il faut savoir que ces noms datent du début de l'Amérique occidentale. Les scribes de l'époque écrivaient souvent les noms d'une manière approximative et l'orthographe de ces derniers changeaient souvent d'une plume à l'autre. Qui plus est, il arrivait qu'il s'agisse non pas de la dénomination sous laquelle une nation indienne se reconnaissait, mais plutôt du nom que lui donnait une autre nation. Il va de soi que ce nom pouvait être positif ou négatif selon que la nation qui vous désignait était amie ou ennemie ! Par exemple, tout le monde a déjà entendu parler des Esquimauds ou Esquimaux. Pourtant, il ne s'agit pas du vrai nom de ce peuple arctique. Esquimaux, qui signifie Ceux-qui-mangent-de-la-viande-crue, est un nom accordé par les Amérindiens vivant plus au sud. Leur véritable nom est Inuit, les Hommes. Le nom Algonquin est aussi une déformation de Elaegomogwik qui, en langue malécite, se traduit par Ceux-qui-sont-nos-alliés. Quant aux renommés Iroquois, leur nom vient de deux mots de leur langue, hiro et koué. Le premier, hiro, signifie << ainsi que j'ai dit >> , une formule qui ponctuait souvent leur discours. Koué était une exclamation pouvant exprimer la joie ou le chagrin, dépendamment du ton employée, et qu'ils utilisaient à tout propos. De là est venue leur nom d'Iroquois, nom donné par leurs ennemis.

1603 : premiers contacts avec les Européens
es premiers contacts entre les Amérindiens et les Européens remontent à 1603. Quelque 3 000 Algonquins contrôlaient alors l'Outaouais qui constituait le trait d'union entre les principales zones commerciales de l'est de l'Amérique du Nord. Cette position stratégique conférait aux Algonquins un rôle très important d'intermédiaires commerçants, au point d'imposer ce que l'on appellerait aujourd'hui des droits de douanes pour le passage des marchandises entre le haut et le bas Outaouais. L'arrivée des Européens, ajoutée à l'importance du commerce des fourrures, ne tarda pas à déclencher des conflits guerriers qui, conjugués à de sévères épidémies, décimèrent la nation algonquine au milieu du XVII ième siècle. Au cours des 150 années suivantes, l'histoire de l'Outaouais fut celle de la traite des fourrures, les pouvoirs publics et ecclésiastiques européens installant comptoirs et missions, mais s'opposant à l'implantation d'un peuplement non-autochtone de peur d'entraver la bonne marche du commerce des peaux avec la nation algonquine. Des postes de traite, fortifiés pour certains, furent bâtis pour faciliter le commerce, assurant le rôle de relais pour les coureurs de bois, les explorateurs, les missionnaires et les expéditions militaires qui utilisèrent la rivière des Outaouais pour se rendre dans les Grands Lacs.
1800 : la colonisation européenne
ne vague importante d'Européens déferla sur la région vers 1800, lorsque des colons du Massachusetts prirent possession de terres vierges et fertiles pour des fins agricoles. L'arrivée de ces immigrants fit partie du vaste mouvement de colonisation qui balaya le continent d'est en ouest. Contraintes économiques et démographiques, famines, guerres et promesses de terres abondantes justifient ce mouvement migratoire. En Outaouais, les Américains précédèrent les immigrants irlandais, écossais, anglais et les habitants des régions voisines de l'Outaouais, qui s'y installèrent au début du siècle. On retrouvait alors des noms qui marquèrent l'histoire outaouaise : Philémon Wright, Archibald MacMillan, Louis-Joseph Papineau...
Philémon Wright
Fondateur de Hull
Philémon Wright Philémon Wright
Photo :
Ville de Hull
Philémon Wright Philémon Wright
Louis-Joseph Papineau Philémon Wright Philémon Wright
Louis-Joseph Papineau Louis-Joseph
Papineau

Seigneur de
Louis-Joseph Papineau la Petite-Nation
Photo :
A.N.Q.
Les débuts de l'exploitation forestière et la drave
lettra.GIF (574 octets)u tout début du XIX ième siècle, l'exploitation forestière, d'abord une activité périphérique à l'agriculture, prit rapidement le dessus, aidée en cela par les besoins en ressources de la marine anglaise aux prises avec la France napoléonienne et par l'amélioration des infrastructures de transport maritime et terrestre. À partir de 1825, l'Outaouais devint la plaque tournante de l'exploitation forestière en Amérique du Nord. Après 1850, le débouché principal de l'industrie forestière outaouaise devint le bois de sciage exporté aux États-Unis. En conséquence, les industries de transformation prirent de plus en plus d'importance. L'épopée du bois et son flottage sur les rivières, appelé "la drave", marquèrent les paysages et les gens.

Jusqu'en 1871, les recensements s'avéraient peu fiables. On sait que la population non autochtone ne comptait que quelques dizaines de personnes au début du siècle. En 1857, quelque cent écoles desservaient environ 4 500 élèves. Les développements économiques ainsi que la mise en place d'institutions politiques, religieuses, éducatives et légales favorisèrent une immigration rapide, de sorte que l'Outaouais comptait quelque 81 065 habitants en 1891.

L'industrialisation
partir de 1886, Ezra Butler Eddy innova dans l'industrie du traitement des produits forestiers ; il fut un véritable pionnier dans l'utilisation de nouveaux procédés industriels, telles la fabrication de la pâte mécanique et chimique et l'utilisation de lessiveuses en forme de tour. E.B. Eddy Manufacturing Co. fut malheureusement très affectée par la crise économique des années 1930. Elle y survécut tout de même et prospéra par la suite.

La majorité de la population de l'Outaouais vivait encore à la campagne jusqu'en 1930. La région, tout en conservant son expertise dans le sciage du bois, devint un leader de l'industrie des pâtes et papiers et de l'industrie minière par l'extraction et le traitement du phosphate, puis du mica et du feldspath.

Les infrastructures de transport évoluèrent aussi, passant des voies maritimes au chemin de fer, puis au transport routier.

Au XX ième siècle, une région tournée vers l'avenir
lettra.GIF (574 octets)u cours de la phase d'industrialisation, le gros de la population se déplaça vers le sud urbanisé et la rivière des Outaouais. Tout au cours de la période allant de 1891 à 1921, Hull, centre administratif de l'Outaouais, demeura le troisième centre urbain du Québec, après Montréal et Québec. La région acquit un paysage linguistique particulier où les groupes ethnolinguistiques se regroupèrent en poches relativement homogènes. A l'ouest, le Pontiac était britannique tandis qu'à l'est, le canton de Papineau était majoritairement canadien-français (comme on disait alors). Au centre, de 1870 à 1940, la zone Gatineau-Hull passa d'une forte présence britannique à une diversification ethnique marquée. L'hétérogénéité caractérisa aussi l'environnement religieux ; diverses confessions coexistèrent de façon pacifique. 

Au tournant du XIX ième siècle, les décisions gouvernementales influençaient déjà profondément le développement de l'Outaouais. Après la politique de peuplement qui suivit la guerre de 1812, la construction du canal Rideau entre Bytown et Kingston fournit une voie d'accès commerciale entre Montréal et les Grands Lacs.

L'histoire récente de l'Outaouais puise beaucoup dans sa proximité de la capitale canadienne. En fait, depuis les années 1940, l'évolution de l'Outaouais a été d'abord marquée par le développement de l'administration publique, puis des industries. Les politiques gouvernementales ont contribué à l'essor régional tant par la croissance phénoménale de l'emploi qui y était liée que par la réflexion qu'elle exigea dans le domaine de l'aménagement du territoire. Au cours des trente dernières années, l'emploi se déplaça du secteur manufacturier vers l'administration publique, pour maintenant s'orienter vers les services aux entreprises et les industries de pointe.

La population outaouaise a continué à croître au cours des cinquante dernières années, s'établissant à 307 441 personnes en 1996, soit quelque 4,5 % de la population québécoise, alors que l'Outaouais comptait quelque 119 000 habitants en 1941, donc 3,6 % de la population du Québec. Diversité, dynamisme et confiance caractérisent cette population fière de sa communauté.

De zone de passage, puis d'enclave axée sur les ressources naturelles, l'Outaouais est devenu un grand centre pour l'administration publique et, plus récemment, un milieu propice à l'innovation et aux industries de pointe. L'Outaouais compte aujourd'hui sur une infrastructure de communications physiques et électroniques parmi les meilleures, aussi bien en regard des standards nord-américains qu'internationaux.

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Dernière mise à jour :  le 28 June 1999